lundi 30 juin 2008

Les phrases les plus drôles lâchées par nos politiques

- Jean Louis Borloo: «Sarkozy, c'est le seul qui a été obligé de passer par l'Elysée pour devenir Premier ministre.» C'est cette phrase lui vaut le prix Humour et Politique 2008
- Xavier Bertrand, ministre du Travail, qui a déclaré: «Le parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner».
- François Goulard
, député-maire de Vannes: «Johnny Hallyday qui annonce son intention de rester Français et Bernard Laporte qui entre au gouvernement, c'est une période faste pour l'intelligence française».
- Bernard Laporte, Ministre des sports débarquant en Guadeloupe : «Je voulais voir les Antilles de vive voix».
- Christine Lagarde: «Pour faire face à la hausse du prix du pétrole, je conseille aux Français de faire du vélo».
- François Bayrou, Président du Modem au soir de sa défaite aux Municipales : «Je vous le promets, nous aurons d’autres victoires».
Et refusant sa porte à Ségolène ROYAL : «Ne montez pas, il y a du monde dans la rue».
- Réponse de Ségolène Royal dans son livre : «Il m’a fait l’impression de l’amant qui craint la panne…».
- Eric Besson: «On ne peut pas s’entendre avec tous les ministres, car tous les ministres ne peuvent pas s’entendre».
- Christian Estrosi, Ancien ministre, Maire de Nice, s’adressant à des journalistes accompagnant le Chef de l’Etat en Guyane : «Vous avez vu comme Monsieur Sarkozy est populaire en forêt amazonienne ?».
- François Hollande: «Sarkozy est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac».
- Jean-Claude Mailly, Secrétaire Général de FO : «Les retraits de l’UIMM, c’est mieux que la valise RTL».
- Un échange entre Nadine Morano et Fadela Amara. Nadine Morano: «Fadela Amara au Gouvernement, cela montre les limites du casting à la Fogiel». Réponse de Fadela Amara: «J’ai tendance à croire que Nadine Morano c’est la Castafiore».
- Jean Arthuis, Sénateur de la Mayenne : «Bernard Palissy brûlait ses meubles. Bayrou brûle ses élus. C’est la stratégie de l’anéantissement».
- Josselin de Rohan, Sénateur du Morbihan : «Souvent les courants d’air proviennent de ce qu’il y a trop d’ouverture».
- Rama Yade: «Je me retrouve avec la journée des droits de l’homme sur les bras et Khadafi sur le tarmac».

vendredi 27 juin 2008

Le gouvernement fait sa propre publicité pour 4,33 millions d'euros

Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, un gouvernement vante son propre bilan à travers 1630 spots de publicité diffusés à la télévision. Des pages de publicité seront également financées dans la presse et sur Internet. Seule la radio sera épargnée par cette campagne de publicité, faute de budget suffisant. Toute la campagne tourne autour du pouvoir d'achat avec pour principal slogan : "Vous êtes impatients. Nous aussi". Après les nombreux couacs gouvernementaux et la baisse dans les sondages de Nicolas Sarkozy à cause de la crise du pouvoir d'achat, cette campagne inédite a pour but de redresser l'image du gouvernement et de la majorité.

Pouvoir d'achat, thème principal des spots de pub

Le pouvoir d'achat est le principal sujet de préoccupation des Français. C'est sur ce thème que Nicolas Sarkozy s'est fait élire en multipliant les promesses. Mais un an après son entrée à l'Elysée, les premiers résultats sont mitigés.
Persuadé qu'il s'agit d'un simple problème de communication, Thierry Saussez, nouveau responsable de la communication du gouvernement, a donc conçu cette campagne pour expliquer toutes les mesures qui ont déjà été prises par le gouvernement : défiscalisation des heures supplémentaires, exonération des intérêts d'emprunt à l'achat d'une résidence principale, diminution de moitié de la caution locative, exonération d'impôt pour les jobs étudiants.
Les spots de publicité débutent tous par un slogan "Vous êtes impatients. Nous aussi" et se conclut par une touche d'optimisme : "C'est mois après mois que nous gagnerons la bataille du pouvoir d'achat".

mercredi 11 juin 2008

Kadhafi humilie Sarkozy une seconde fois

Mercredi, 11 Juin 2008
L'Elysée ne commente pas les dernières turbulences du couple franco-libyen. Pourtant, après avoir montré des signes encourageants, le colonel Kadhafi ne veut finalement pas de l'Union pour la Méditerranée (UPM) de Nicolas Sarkozy.

Au mois de décembre, le président français n'avait pas craint la polémique en invitant le sulfureux libyen dans la capitale. Tente bédouine à Matignon, réception à l'Assemblée nationale, visite de Versailles... rien n'avait été refusé au dictateur, dont la réhabilitation sur le plan international semblait être la seule obsession du président français.

Sur Radio J, Jean-Pierre Raffarin déclarait même:"
Pour la réalisation du grand projet de Nicolas Sarkozy d’Union méditerranéenne, il est important que la rive sud de la Méditerranée se développe et que la Libye fasse plus d’efforts pour développer le Maghreb."

Le Guide avait alors dit tout le bien qu'il pensait de ce projet. De son côté, l'Elysée avait qualifié les discussions de "travail productif et constructif". Une vaste pantalonnade qui ne tient plus depuis la tenue d'un mini-sommet des pays arabes à Tripoli ce mardi. Revêtant à nouveau les habits du leader panafricain, le chef d'Etat libyen a en effet attaqué le projet chéri du président français face à ses homologues arabes:
"Si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine, (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe."
Source et suite

jeudi 5 juin 2008

Fillon, "connard" et "abruti"

Nicolas Sarkozy était furieux de la visite de son "collaborateur" dans un lycée le jour où il recevait des cadres de l'éducation nationale pour leur parler de sa volonté de créer un lycée "plus souple". "Mais quel connard, ce Fillon. Faire ça le jour où j'interviens sur les lycées. Il a voulu me griller. Les journaux télévisés ne retiendront que les images des ministres encadrés par des gendarmes. Il n'est même pas capable d'organiser convenablement ses déplacements et, en plus, comme il a la trouille, il fait donner les flics. Quel crétin ! Quel abruti !
(le Canard Enchainé du 4/06)

«Le chômage baisse mécaniquement, grâce au papy-boom»

Marc Touati, économiste et directeur général délégué de Global Equities, affirme qu’il faut relativiser le chiffre de la baisse du chômage et que «le plus dur arrive».
Propos recueillis par François Vignal
LIBERATION.FR : jeudi 5 juin 2008

La baisse du chômage est-elle «historique» comme le prétend le gouvernement ?
Il faut remonter au début des années 80 pour trouver un niveau de chômage comparable, exactement au 4e trimestre 1983. Donc cela reste une bonne nouvelle. Mais globalement, il faut relativiser ces chiffres. Aujourd’hui, avec le départ en retraite des baby-boomers, devenus aujourd'hui les papy-boomers, le chômage baisse mécaniquement avec une faible création d’emploi. Au 1er trimestre 2008, la création d’emploi n’est en hausse que de 0,2%. Le chômage baisse, mais mécaniquement. Il y a aussi la poursuite du traitement social du chômage qui a un effet, avec les emplois aidés, les emplois jeunes, les stages. Mais ça ne donne pas d’emploi durable, ça fait simplement sortir les gens des statistiques. Il ne faut pas faire de fétichisme du chiffre. La question, c’est de savoir si ce sont de vrais emplois créés, et là on sait que non.

Quelles sont les perspectives ?
Christine Lagarde doit profiter de ces chiffres car ça ne va pas durer. Les perspectives d’emploi sont molles et la crainte du chômage chez les ménages a fait un bond au mois de mai. En réalité, le plus dur va arriver. La croissance va ralentir plus fortement dans les mois à venir. Le chômage ne va pas remonter, mais arrêter de baisser voire légèrement remonter au 3e trimestre, avec une croissance économique proche de 0% pour les 2e et 3e trimestres. L’emploi est toujours une variable retardée de l’activité. On a d’abord le ralentissement de l’activité économique, puis l’emploi ralentit. Maintenant, le plus dur arrive.

Mais les départs à la retraite des baby-boomers ne permet-il pas de garder une dose d’optimisme, notamment pour le chômage des jeunes ?
C’est sûr que l’effet démographique va perdurer. C’est vraiment maintenant que commence le départ à la retraite du baby-boom. Mais s’il y a un mouvement global, ça ne change pas la réalité du marché du travail. L’employabilité des jeunes reste faible. C’est un problème de formation. Il y a une pénurie de main-d’oeuvre dans certaines activités car il n’y a pas de formation qui correspond. On peut avoir bac+5 et rester au chômage.

La politique du gouvernement est-elle efficace pour faire baisser le chômage ?
Un tiers de la baisse du chômage est dû à de vraies créations d’emploi. Donc c’est lié à la politique économique, à l’amélioration des conditions du marché du travail, même si le gouvernement ne maîtrise pas la conjoncture internationale. Un autre tiers de la baisse est à imputer au papy-boom et le dernier tiers, je le mettrais à l’actif du traitement social du chômage.

mardi 3 juin 2008

Mariage annulé : pour Rachida Dati, c'est la faute des socialistes

L'affaire du mariage annulé par le tribunal de Lille en raison du mensonge de la femme sur sa virginité a rebondi mardi après-midi à l'Assemblée. La Garde des Sceaux Rachida Dati, très attendue sur le sujet, a accusé la gauche d'avoir favorisé l'oppression des femmes avec sa politique d'intégration. Résultat, une bronca et des huées et pas grand monde à droite pour prendre la défense de la ministre de la Justice.

Pour voir la vidéo cliquez sur la vignette
Rachida Dati "Clash" JM Ayrault - Dailymotion

dimanche 1 juin 2008

PS : attention à l'overdose de candidatures

Ravie de sa défaite aux Présidentielles, Ségolène Royal, fameuse vendeuse de chabichoux, se déclare prête à prendre la place de François Hollande, Premier Secrétaire du PS ex Monsieur Royal, pas toujours loyal

- Bertrand Delanoé, marchand de sable à Paris, après quelques nuits blanches, se réveille libéral, et se rêve lui aussi Premier Secrétaire

- Julien Dray, jeune pousse socialiste dans les années 80, renie son alliance avec Royal et envisage d'envisager

- Arnaud Montebourg, ex porte parole de Royal, ex pourfendeur du cumul des mandats, maintenant cumulard à son tour, trouve des charmes nouveaux à ses anciens adversaires fabiusiens et strauss kahniens et...attend de voir ce qu'il se passe

- DSK exilé au FMI, libéral lui aussi mais depuis plus longtemps, n'exclut pas un retour en 2012, et pèsera sur les choix , notamment celui du Premier Secrétaire d'ici là

- Harlem Désir, qui fut jeune en même temps que Julien Dray fustige Royal et rallie, ou peu s'en faut, Delanoé

- Martine Aubry, la Dame des 35 h et des piscines non mixtes, s'avance à son tour

- Jack Lang, formidable Ministre de la Culture, n'exclut rien

- Manuel Valls ne sait plus s'il habite au PS ou à l'UMP

- Benoît Hamon essaie désespérement d'exister