samedi 28 février 2009

L’exemple continue de venir de là-bas………. Les USA

Notre hyper président a dernièrement saupoudré des petites pincées financières afin de tenter de calmer la colère des gens qui l’on élu. Peine perdue. Tout ce qu’il touche, tout ce qu’il dit, dégénère en polémique. Il a beau faire des efforts, mais c’est plus fort que lui. Chassez le naturel il revient au galop. Le bling-bling lui a porté tort, il cache sa Rolex, mais continue, en se croyant à l’abri, à jouir des richesses que lui octroye le pouvoir. Ses dernières vacances à Megève, dans des 4X4 prêtés par Nissan, filiale de Renault, hyper-polluants, en est une preuve encore. Sa volonté de hyper-pouvoir, de tout régenter le conduit à croire que tout lui est permis. Cela en est devenu une manie, une maladie, bientôt une folie. Cela se soigne docteur ? Toutes les réformes entamées et jamais terminées, à part celle des cadeaux aux riches, ont abouti face à un mur, à une non application, à un désastre. Il n’y qu’à lister, et en oubliera forcément.

Le RSA non adapté et inapplicable tants financièrement que dans la justice. On décale les dates de mise en vigueur selon les besoins, la preuve est donnée en Guadeloupe. L’audiovisuel, loi appliquée avant d’être votée, qui produit le contraire de ses désirs. TF1 passe en cotation bourse derrière M6. A2 continue entre 20H30 et 20H35 à faire de la pub sous couvert de partenariat. Licenciements, grognes, critiques étrangères à RFI.

Les iles ? Il désavoue son ministre d’état et finit par accepter les revendications. La Martinique, la Réunion, Cayenne, je l’avais dit et écrit, sont en embuscade et obtiendrons forcément la même chose. Suivra, suivra pas la métropole ?

La réforme des universités ? Il pensait quoi notre président, menteur comme un arracheur de dents, que Axel Kahn allait se taire quand il a débité ses contre-vérités sur l’accord de ce dernier ? Le retour de bâton a été immédiat et les grèves se sont amplifiées. Une réforme encore faite en catimini, sans réelles consultations, à l’arraché. Résultat le premier ministre est là encore obligé de désavouer sa ministre et de tout recommencer.

Réformes des hôpitaux ? La Roselyne, ne parade plus en rose fluo, rase les murs et le monde médical s’énerve et conteste.

Justice ? Sa préférée, la meilleure, ancienne super bling-bling, sa fidèle d’entre les fidèles, qui le menace et se retrouve tout de même par la force des réalités éjectée du gouvernement.

Fusion Caisses d’Epargne/ Banques populaires ? Il pensait depuis Rome, à travers un gros, très gros mensonge, nommer le nouveau patron, un de ses très proches, pouvoir berner les français ? N’a-t il pas dit que la commission d’éthique n’avait pas d’objection ? Voilà que la dite commission prétend ne pas être au courant.

On ne va pas, je le redis, faire toute la liste de toutes les réformes plantées, inapplicables. Tout va de travers, rien ne se finalise, rien ne progresse. Régression plutôt. Les déficits qui explosent malgré les mensonges de Lagarde et Woerth. Le chômage qui implose, qui explose ? 90 000 chômeurs de plus en janvier au pays qui était épargné. Son secrétaire d’état, Mr Wauqiez, qui a l’air très gentil au demeurant, qui compatit aux malheurs des français, nous répète qu’il fait le maximum mais que les chiffres à venir seront pires. On est rassurés puisqu’il compatit, le pauvre. 30% de chute dans les mises en chantier de l’immobilier. Tout va bien qu’elle disait Mme La Marquise, Lagarde.

Gandrange et les promesses du super-président c’est du passé. Le partage des bénéfices des entreprises bénéficiaires, c’est oublié, car il n’avait pas remarqué, l’homme qui fait tout, que des entreprises nationales annoncent du profit. Les bonus, primes des grands patrons ? Après l’étalement honteux de ses faux désirs, ils continuent d’être distribués. La preuve le patron de l’AMF qui se fait augmenter de 71 000€. Et par qui ? Par Sarko lui-même. Tout, tout est à l’avenant.

La presse étrangère n’a plus de mots assez durs pour cet homme qui frôle la folie : » Sarkozy, la politique de l'érection permanente

"Sur l'échiquier politique mondial, il ne semble pas y avoir de chef d'Etat plus satisfait de l'être, d'homme qui tire un meilleur parti de l'exposition médiatique qu'implique sa charge, de mâle plus exultant sur le trône de ses conquêtes. Nicolas Sarkozy s'amuse beaucoup et veut montrer à quel point le pouvoir le remplit d'énergie pour mieux désirer et être désiré, pour faire de son mandat une fête permanente, une ivresse de lui-même, une érection. En somme, après avoir appris que Sarkozy apprécie comme personne le bonheur et le plaisir que procure le pouvoir, nous venons de découvrir qu'il n'a aucun sens du ridicule. Les Français se demandent à bon droit ce que va leur coûter le voyage de Sarko en Egypte, avec ses vingt chambres louées dans un hôtel de luxe et ses avions de chasse escortant le jet présidentiel. Parce qu'à l'aller Sarkozy et Carla ont voyagé à bord d'un jet privé appartenant à Vincent Bolloré, l'homme d'affaires à la tête d'un institut de sondages [il détient 40 % de CSA] qui continue de placer Sarkozy au premier rang des personnalités préférées des Français. La première place : la seule qui vaille pour un homme qui s'agite comme une marionnette, avance comme un char d'assaut et aime certainement comme une machine à sous. Car enfin, seuls les chanceux gagnent le gros lot. Les autres regardent Nicolas Sarkozy triompher à la télévision" : Antonio Morales Riveira, Terra Magazine (Argentine). »

Que nous réserve t-il pour les mois à venir ? Inquiétant. La réforme des collectivités ? Rayer de la carte la Picardie et maintenir les départements pour ne pas heurter les élus ?

Ou faire voter encore une loi pour empêcher les juges de perquisionner à l'Elysée et à Matignon sous prétexte de secret défense ?

Et que deviennent ses chers et tendres soutiens pleins aux as ? Ils se rebiffent et lui tournent le dos, de peur, seulement de peur, qu’il ne tienne pas tous ses engagement vis-à-vis d’eux.

Il n’y a qu’à voir, entendre , Mme Parisot, un de ses premiers soutiens, une fan de la première heure. Pas question de partager les bénéfices. Pas question de toucher aux super primes des patrons même quand ils ont fauté. Le Medef déserte même la table des négociations en Guadeloupe. Démerde-toi Sarkozy. Les jeunes ne sont pas de chercheurs d’emploi, mais des chasseurs de primes qu’elle prétend. Mais qui est-elle cette meublière, née la cuillère d’argent dans la bouche, présidente du Medef aux scandales sulfureux, oui ,qui est-elle pour prétendre tant de contrevérités et assener tant de mépris pour les salariés ? Défendre le patronat, rien que le patronat. Défendre l’argent des riches, rien que l’argent des riches, sans un regard pour les français, pour la France qui continue de s’enfoncer et ce grâce à nos super-patrons.

Je disais en titre que l’exemple venait encore de là-bas…………..des USA.

Ces USA que l’on a tellement critiqué et l’on critique toujours. C’est bien de là-bas que provient la crise mondiale, non ? C’est ce que prétendent tous les européens, serviles, copieurs de leurs méthodes. Et Pourtant, et pourtant c’est peut-être de là-bas que viendra encore l’exemple.

Depuis l’élection du premier président noir, métis, en Amérique, les peuples s’enthousiasment. Depuis l’arrivée de cet homme « providentiel », les iles françaises s’enflamment. Et cet homme, qui se dit marqué par sa couleur, par ses origines, décide de plafonner les revenus des patrons de sociétés aidées par l’état. Cet homme décide de réhabiliter les assurances pour le bas peuple en faisant payer les riches. Ce noir, ce métis décide de nationaliser les banques en difficulté et aidées par l’état. Ce black décide de régenter les bourses et de réduire de 50% le déficit national en faisant des coupes sombres dans les lobbies.

Et que fait notre cher, tendre président, lui si admirateur du système anglo-saxon, de l’Amérique de Bush ?

Il décide de ne pas faire grand chose pour les iles. Il ira là-bas quand ce sera calme, si cela devient calme. Il décide de maintenir la défiscalisation des heures supplémentaires qui créent tant de chômage. Il décide de « balancer » 130 euros aux salariés de métropole pour qu’ils se taisent. Il décide de maintenir les aides aux riches qui ne produisent plus et qui continuent de s’enrichir sur la crise des pauvres. Il continue de faire confiance moralement aux banquiers qui ne prêtent plus, leur métier de base, et qui s’engraissent, à voir les bénéfices, malgré la crise, de la BNP et Société Générale. Il continue de donner des milliards aux entreprises qui continuent à licencier, Renault, Peugeot. Il continue à fermer les yeux sur les profits des sociétés qui dépouillent le peuple. Total, 14MDs de bénéfice, qui licencie, qui affiche en métropole le prix du gas-oil entre 15 et 20 centimes de plus que Elf par exemple. Total encore qui dépouille encore plus les Guadeloupéens à des tarifs inexpliqués.

Voilà ce que fait notre président, voilà ce que ne voit pas notre président, voilà que l’exemple vient encore de là-bas…………………des USA. Il faut juste prendre chez eux ce qui est bon et rejeter les mauvais Mr Le Président. Il faut juste être honnête avec ses électeurs. Ou alors, il faut se faire soigner Mr Le Président, car votre dérive dénote d’une folie déjà un peu avancée.

Belles empoignades en perspective. Est-ce bien le moment de créer de tels problèmes ?

Boutigny, le 27/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

mercredi 25 février 2009

Sarkozy en visite , la france "d'en haut" proche du peuple

la france "d'en haut" proche de la m*** sur laquelle elle marche

Près de 700 gendarmes et policiers ont été mobilisés [...] pour assurer la sécurité de la visite de Nicolas Sarkozy à Daumeray, un village de 1.600 habitants au nord d'Angers, a-t-on appris auprès de la préfecture et de la gendarmerie du Maine-et-Loire. Un mois après le déplacement du président de la République à Saint-Lo, émaillé de manifestations et suivi par une mutation du préfet et du directeur de la sécurité publique de la Manche, des moyens exceptionnels avaient été mis en œuvre [...] pour éviter tout incident. (Le Figaro)

Quoi de neuf en Sarkozyland ?

Rien. Tout est normal depuis que le sage peuple français a élu super Sarkozy.

Tout va bien en pays sarkozyste et seuls les antis s’en plaindront. La preuve, les preuves nous sont données chaque jour par ces ministres, apôtres, godillots du système ;

92 000 chômeurs supplémentaires en janvier dans le pays qui était à l’abri de la récession.

5,4% de déficit au pays qui avait juré qu’il n’atteindrait jamais 3,5, puis 4%

54 Mds de dividendes distribués aux actionnaires des grandes banques qui avaient participé, pour ne pas dire créé, la crise et ce malgré la demande expresse de notre président pour être moraux.

Ouverture, rupture par rapport aux politiques précédentes, au nombre de ministres. On a remplacé les ministres, qui n’ont aucuns pouvoirs, par des médiateurs en rafale.

Plus de passe-droits, et on nomme, au mépris de la loi, un haut fonctionnaire très proche du président, patron d’une nouvelle banque nationalisée suite à des difficultés créées auparavant par ce futur patron.

Vérité qu’il nous dit le super président et qui nous annonce depuis Rome que la commission éthique lui a donné le feu vert pour nommer son âme servile, Pérol, à la tête de cette nouvelle banque. Mensonge crie seule Libération, citant les responsables de cette commission. Pas un journal, pas une radio, pas une télé pour relayer ce mensonge. Le plus gros mensonge est celui qui passe le mieux.

Décence qu’il disait, et après sa super augmentation personnelle, il augmente un proche de 71 000€ par an, en plus de ses 200 ou 250 milles euro annuels et cela en pleine crise.

Respect qu’il disait quand le ministre de l’Outre-mer est désavoué et interdit de séjour aux Antilles.

Ethique et trois ministres en délicatesse avec la morale ou la justice dans son gouvernement.

Baisse des prix à la consommation que nous annonce le ministre de ……ont ne sait plus de quoi, quand les associations de consommateurs et organismes internationaux dénoncent une augmentation de 10%.

Justice, qu’il nous dit notre seigneur quand les iles dénoncent depuis 6 semaines le néo-colonialisme. Justice encore quand l’INSEE dément les chiffres sur la belle politique de Sarko 1ér sur les facilités accordées aux riches.

Politique d’ouverture qu’il disait aussi et l’on voit les Dati, les Yade rejetées.

Liberté d’expression qu’il disait, alors qu’il est devenu le premier procédurier. Jamais on n’a vu un président traîner devant les tribunaux autant de petits peuples. Du coup même son fils intronisé en prend exemple. Liberté encore quand depuis la première fois en 5ème république on applique une loi (audiovisuel) non encore votée. Liberté encore quand les garde à vue explosent et deviennent affaire courante. Liberté toujours quand on enferme des enfants de 13 ans.

Protégés qu’il disait Monsieur le président, épargnés qu’elle disait Mme Lagaffe, la France était à l’abri…. Comme à l’époque de Tchernobyl.

Et ce soir Me Lagaffe, pardon Me Lagarde, annonce sur A2 que 2009 sera pire que 2008.

Merci, merci madame la ministre de nous informer de ce que l’on sait déjà. Nous admirons, vraiment, votre clairvoyance et surtout votre fidélité à notre grand menteur de président, qui nous aime tant et qui pour nous protéger des mauvaises influences extérieures n’hésite pas à nous prendre pour des cons.

Boutigny, le 25/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

dimanche 22 février 2009

"Travailler plus pour gagner plus": une opération qui vire à l'echec

"Travailler plus pour gagner plus" tout le monde connaît cette formule a priori de bon sens et qui fut le succès de Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle.

A peine élu le président s’est donc empressé de mettre en place sa fameuse loi TEPA (travail, emploi et pouvoir d'achat) dit "paquet fiscal" contenant entre autre, l’exonération des heures sup’ de l’impôt sur le revenu, ainsi que l’allégement des cotisations sociales.

Bien qu’aucun chiffre n’ait encore été officiellement communiqué, Nadine Morano de sa verve agressive, louait déjà le 29 janvier (soir de la grande grève) les résultats du paquet fiscal.

Mais afin de tout saisir avec recul, une petite comparaison post et pré-TEPA s’impose. Un éclairage que nous livre le site de Libération.

1- Avant la loi TEPA

En 2007, selon une estimation de la Dares, les salariés français ont effectué 630 millions d’heures supplémentaires auquel il faut ajouter 99 millions d’heures provenant des hôtels, cafés et restaurants soit près de 730 millions d’heures sup’. On été concernés environs 5,5 millions de salariés.

2- Après la Loi TEPA

En 2008, selon l’étude de l’Acoss on a constaté 725 millions d’heures supplémentaires, un peu moins qu’en 2008. Le nombre de salariés concerné est également évalué à 5,5 millions.


Oh surprise, les chiffres le confirment, les français n’ont pas travaillé plus depuis que les heures sup’ sont défiscalisées. Certes il y aura toujours l’excuse de la crise… Mais c’est paradoxalement au 4ème trimestre 2008, période où la crise se confirme en France, que l’on constate le plus grand pic d’heures sup’… Bizarre non?

3- Les salariés ont-ils pour autant gagné plus qu’avant ?

Difficile à dire… Les smicards et les bas salaires n’étant pas soumis à l’impôt sur le revenu seul la suppression de la charge salariale leur permet par rapport à 2007 d’engranger quelques dizaines d’euros en plus par mois. En revanche plus le salaire est important et plus la mesure sera intéressante. C’est pourquoi le chiffre de 150€/mois annoncé par Mme Morano est trompeur car elle ne distingue pas les salaires de départ.

4- Conclusion

Les économistes observent une destruction d'emplois. Les patrons ont privilégié les heures supplémentaires de leurs salariés en sacrifiant les contrats d'intérim et CDD. Le secteur automobile, par exemple, friand des heures sup' fait en même temps appel au chomage partiel et départs volontaires.

Le montant de la perte qu'entraîne l'exonération des cotisations sociales des heures sup' pour la sécurité sociale s'élève à 2,8 miliards d'euros. De quoi inquiéter le service public de la santé qui se voit une nouvelle fois fragilisé.

Nicolas Sarkozy voulait contrer les 35 heures qu'il estime responsables du gel des salaires. Il nous propose en echange une politique économique destructrice d'emploi et coûteuse pour les finances publiques. Etrange conception de la "valeur travail"...

Le gouvernement va devoir user de ses plus grands et zélés conseillers en communication pour justifier le bien fondé de l’opération... voir cette vidéo.

Nikos 1er s’adresse de nouveau, depuis le 5 février, à ses serfs

Va-t-il convaincre ? Va-t-il sortir des recettes miracles de son chapeau ou va-t-il encore s’emmêler les pédales dans les chiffres, promettre l’impossible, nous servir des mensonges, esquiver la réalité ?
Ecoutons donc.
La France résiste mieux que les autres. Ne pas répéter les erreurs du passé. Pas d’augmentation du smic. Jusque là rien de neuf, du réchauffé.

Esprit de justice ?
Il va demander aux patrons qui licencient d’abandonner leur bonus. Les réformes continuent. Partage des bénéfices soumis au dialogue avec le patronat. Toujours rien de neuf.

L’état va injecter 2.6Mds pour 20 millions d’actifs, soient 130€ par travailleur. Une misère, une obole face aux 54 Mds payés aux actionnaires du CAC 40.

Une intervention pour rien. Il est resté droit dans ses bottes. La rue parlera.

Boutigny, le 18/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

Avis de recherche.

Cela devient une constance dans le gouvernement Sarkozy : les disparitions. Mais que fait MAM, notre ministre de l’intérieur, a-t-elle lancé des avis de recherche ? Les ministres disparaissent et personne ne s’en inquiète.

Nous avons d’abord eu le cas Rama Yade qui après s’être fait signifier par Bernard Kouchner que son secrétariat ne servait à rien, a reçu les menaces du président. Du coup, elle nous a fait une fugue, on ne l’entend plus, on ne la voit plus. Silence radio sur les droits de l’homme. Le monde serait-il soudain devenu vertueux ?

Puis vint notre french doctor suite aux révélations du livre de Pierre Péan. Quelques escarmouches pour défendre son honneur et puis plus rien, plus de radio, plus de télévision. Là aussi le silence. La France n’a plus de diplomatie à mettre en œuvre et le monde doit être devenu un havre de paix. Là non plus, le ministre de l’intérieur n’a pas lancé d’avis de recherche.

Cela devient une habitude de disparaître dans ce pays. Ainsi Yves Jégo, secrétaire à l’Outre-mer, qui avait fanfaronné qu’il déplaçait son cabinet à la Guadeloupe afin de mener le dialogue sur place, qui disparaît aussi lors des négociations avec le LKP. Pfft…… disparu. On le retrouve, sans l’assistance de MAM, à Paris. Mais que fait-il là, se demande la France entière ? Il a été convoqué par l’Elysée pour prendre ses ordres, mais lesquels ? Simplement pour préparer son exfiltration. Notre brave secrétaire revient donc dans les iles flanqué de deux négociateurs, ses remplaçants. Depuis, le Jégo, on le voit par ci, par là, mais jamais aux tables de négociations ? Il ne compte plus, il n’existe plus, il est en train de se fondre dans le brouillard, doucement pour mieux s’estomper.

Mais la plus belle échappée est celle de notre chère ministre de la justice, notre valeureuse garde des sceaux. Pressée par la peur elle a fuit la maternité des fois que quelqu’un lui pique son poste, sa place. Cette star des télévisions, des journaux sérieux et people, se pavanait tous les jours et à tous les coins de la France, défilant sous les objectifs de toutes les caméras nationales convoquées pour vendre notre haute couture.

C’était sans compter sur notre surprenant président. Pendant qu’elle était là, juste à côté en train de faire vite fait et bien fait son petit, surtout ne pas perdre de temps, voilà que son mentor, son seigneur et maître, lui préparait aussi son exfiltration. A son retour précipité elle apprend de la bouche même de Nikos 1ér qu’en juin, c’est fini. Exit le ministère de la justice. Elle râle et sans raisons. Ne lui accorde t-il pas en ces temps de crise, un sérieux préavis ? Elle râle, elle boude cette ingrate. Alors elle se cache, elle fugue aussi.

"Mais où est passée Rachida Dati ?" a déclaré Elisabeth Guigou sur RTL, "c'est tout de même incroyable de ne pas l'entendre sur cette affaire d'évasion ! (deux criminels en cavale depuis la prison de Moulins). Je veux bien qu'elle prenne son congé maternité, mais soit elle le prend soit elle ne le prend pas. On a le sentiment que c'est à géométrie variable et qu'elle disparait dès qu'un sujet important survient !"

Oh, on ne l’a pas entendu sur cette affaire, mais non plus sur la Guadeloupe, où pourtant il y a eu mort d’homme. On ne l’a entendu sur rien d’ailleurs. Chanel, Dior lui auraient-ils retiré ses vêtements pour qu’elle ne puisse plus sortir ? MAM ne fait rien, pas même un petit appel à témoins. Il va falloir que l’on se dévoue, que le peuple se dévoue. Il va falloir que l’on placarde partout en France des avis de recherche, que l’on fasse revenir Jacques Pradel. Mobilisons nous, battons le pavé pour qu’on retrouve nos ministres surtout ceux de l’ouverture. Bizarre quand même que ce soient les ministres de la diversification qui disparaissent. Un complot ? Des enlèvements discriminatoires ? On s’interroge.

St Aubin, le 22/02/09
José ferreira
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jeudi 19 février 2009

Nicolas aux mains crispées

Notre président ne sait pas s’exprimer sans faire de grands gestes, souvent accusateurs, balayeurs, impératifs. Dans la gestuelle il exprime fortement une incompréhension. Une incompréhension vis-à-vis-à-vis des autres, du monde qui l’entoure. Ses moulinets voudraient démontrer qu’il a toujours raison et qu’il balaie très promptement les incapables qui l’écoutent. Lui seul détient la vérité. Dans son gouvernement ce sont tous des nuls et donc il les a muselé. En Europe ce sont tous des incapables. Ces anglais qui n’ont plus d’industrie, à la différence de la France. Ce qui est faux puisque l’industrie anglaise représente 16.7% du PIB alors qu’en France elle ne se monte qu’à 14.1%. En Grande Bretagne la consommation baisse malgré un rabais de 2.5% de la TVA s’écrie notre Nicolas. Encore faux puisque la consommation a augmenté de 3 ,9%. Qu’importe ces mensonges de notre président puisque les mains crispées par la radinerie il veut nous convaincre que lui seul a raison envers et contre tous. Nous ne parlerons plus des sobriquets que lui donnent les allemands, de la défiance que présente à son égard Angela Merkel. Non, notre Nicolas n’est pas non plus comme ces tchèques, incapables de diriger l’Europe. D’ailleurs il va leur enlever la fabrication des voitures françaises sur leur territoire et non ce n’est pas du protectionnisme. Il n’est pas menteur notre président, non il l’a dit, c’est le défaut qu’il n’a pas. Ah qu’il est déjà lointain ce temps où il fallait regarder vers l’Angleterre, vers les USA . Qu’il est loin ce temps où l’Europe ne pouvait s’arrêter aux portes de la Russie. LA crise a touché la France, c’est donc la faute à tous ces pays qu’il avait encensé. Tous des nuls je vous dis.

La croissance, il devait aller la chercher avec les dents et c’est le peuple qui se fait déchiqueter. La France ne serait pas touchée par la crise, car elle était différente et c’est en France que l’on constate une hémorragie sociale qui a déjà fait un mort en Guadeloupe. Un mois, que les iles sont en grève générale et toujours pas un mot, pas un geste de notre président pour expliquer, défendre, combattre les maux qui rongent ces iles si lointaines. Tout dérape, tout craque, le bateau France prend eau de toutes parts et notre Nicolas garde les mains crispées. Il était écrit, je l’avais dit depuis un mois que la Guadeloupe serait la mèche de la bombe sociale. Mais il était convaincu, notre commandeur que tout passerait. Convaincu que les réformes à coup de butoir seraient votées. Les lycées, la recherche, les salariés et maintenant l’Outre-mer, tout le monde descend dans la rue et lui se mure dans des idées folles de ne défendre que les riches. La pression fiscale sur les PME s’est accrue, les contrôles fiscaux s’accroissent, les dépôts de bilans explosent, les crédits rares. Et les banquiers rigolent du bon tour qu’ils lui jouent. Des promesses ils en ont fait, que des promesses. Il leur a refilé des milliards et ils continuent de s’octroyer des salaires astronomiques. La Société Générale annonce plus de 2 milliards de bénéfice, le double par rapport à 2007 et ce malgré la soit disant perte de 5Mds due à Kerviel. L’industrie automobile se rempli les poches et continue de licencier à tours de bras. L’état lui-même augmente le patron de l’AMF de 71 000€ pour porter cette indemnité annuelle à 220 000€ alors qu’il touche déjà un salaire de haut fonctionnaire entre 40 et 80 000€. Quel exemple pour le peuple d’en bas.

Mais cela ne suffit pas, il faut aussi que notre président conserve au sein de son gouvernement des hommes en délicatesse soit avec la morale ou avec la justice. Trois, pas moins dans ces cas. Laporte, Kouchner et Santini qui ont des déboires et qui sont toujours en place. Aucune gêne, aucune honte pour notre président qui a tant clamé que lui aussi voudrait devenir riche.

La misère qui s’étale dans les rues, la précarité qui augmente, la révolte qui gronde, rien ne perturbe notre président. Tout ce qu’il touche, tout ce qu’il dit tourne à la polémique, à l’affrontement, mais rien ne le déstabilise. Il est fort notre président, il pense qu’il matera ces petits français qui aiment tant à décapiter les rois. Il devrait pourtant se méfier car la rue est de plus en plus en colère et quand la révolte cesse de gronder pour s’exprimer, alors ce sera les émeutes. Et ce qu’il n’aura pas voulu donner lui sera arraché à un prix beaucoup plus lourd. Les mains crispées, il n’aura plus qu’à les mettre dans les poches et à baisser la tête. En 18 mois il aura réussi à être plus mauvais que Chirac.

Boutigny, le 18/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

lundi 16 février 2009

L’état asphyxie la capitale et appauvrit le peuple d’en bas.

L’état asphyxie la capitale et appauvrit le peuple d’en bas.

Le nombre de passagers du Transilien a progressé de 25 % en sept ans. Chaque année, la SNCF doit transporter en plus l'équivalent d'une ville de 150 000 habitants déclare Guillaume Pepy, patron du réseau. La politique d’urbanisme de l’état n’a jamais été mise à plat, jamais approfondie, jamais été étudiée afin de libérer la capitale et de rendre le travail des français plus souple. L’état n’a que faire de cette masse de 2,7 million de transiliens qui prennent chaque jour une rame, qui rament chaque matin pour accéder à leur travail, qui triment chaque soir pour rentrer chez eux. Entre deux et quatre d’heures de transports quand tout va bien. Le réseau étant saturé, les retards se cumulent chaque jour. Toutes les lignes de banlieue annoncent chaque jour des problèmes techniques, avaries et autres. Les passagers sont excédés. Le nombre d’heures perdues dans ces transports est incalculable pour l’économie. Plus de 3 millions d’heures par jour. Que fait l’état ? Rien. Pas de nouveaux réseaux, pas de nouvelles villes pourvoyeuses de travail. A contrario l’intérieur du pays se désertifie. La SNCF supprime des lignes, les bureaux de poste ferment.

Chaque jour toutes les stations de radio annoncent entre 200 et 300km de bouchons pour accéder à Paris. Même phénomène le soir. Là encore des millions d’heures de perdues. Quant à la pollution n’en parlons pas. L’état préfère taxer les grosses voitures sous prétexte qu’elles polluent. Quelle démagogie. Ce n’est pas en faisant baisser de 10 ou 15 grammes de dioxyde de carbone sur les grosses cylindrées que la pollution baissera. Ce sont là comment dirait-on, des emplâtres sur une jambe de bois. Dans les années 80 il fallait, habitant à 50km de Paris, partir à 6h30/7 heures. Aujourd’hui il faut partir une heure plus tôt. A 6h3O l’A6 affiche déjà 30, 40 kilomètres de bouchons. Une folie, une folie économique mais qui rend les gens agressifs, fous. La seule méthode qu’à trouvé l’état c’est de réprimer, des policiers à tous les coins de rue, des radars même sur les bretelles d’accès ou de sortie d’autoroutes. Une folie là aussi. Mais pour l’état plus de recettes et pour ces banlieusards un peu moins d’argent en fin de mois.
L’ineptie du système d’urbanisme est telle que l’on continue de créer des « villages » à 40, 50 kilomètres de Paris. Ces nouvelles implantations n’ont de nom de village que la stupidité du système. Comment peut-on qualifier de village, un assemblage de 200, 300 pavillons, presque tous identiques, bâtis sur des terres agricoles, sans aucun commerce ? Pas une seule épicerie, pas une pharmacie, pas de crèches, pas de tabac ou de café, pas de magasin d’alimentation, pas un cinéma. Aucun lieu de vie, aucun contact. Que des voisins de voiture. Pas de visages, pas d’âmes. Rien, rien de rien. Alors pensez donc à une église ! Ah une église, centre d’un village, lieu de rencontres sur le parvis, face au bistrot. Mais quel bistrot ? Point de bistrot dans ces nouvelles communautés. Dans ces « villages » ou plutôt HLM à l’horizontale il n’ ya rien. Les commerces les plus proches sont les grandes surface à qui l’état fait toujours la part belle, et qui à 10 ou 15 kilomètres obligent les habitants à sortir leur voiture. Encore des heures de route, encore de la pollution. La dernière trouvaille des nos grands élus est de construire à Paris et Défense des grandes tours. Des grandes tours pour imiter New York et se donner un air de grandeur. Paris, en dehors de 3 ou 4 quartiers privilégiés est une ville morte chaque soir. En dehors de ces spécifités il est impossible de boire un café à 9 heures du matin, un dimanche. Roissy Charles Gaulle, aéroport international, ne peut que vous proposer un gobelet de nescafé infect pondu par un distributeur. A 22 heures tout est fermé. Quelle copie, quelle imitation alors vis-à-vis de New York ? Du paraître, de la bombance ? La Défense ? Ce grand labyrinthe, impossible à vivre puisque que des bureaux, impossible à traverser tellement le vent vous souffle à longueur d’année, cette esplanade désertée, ces parkings sans aucun sens humain, juste aptes à accueillir les sdf, les drogués ou autres, à la recherche de l’ombre une fois les bureaux fermés. Il faut donc recréer ce genre de milieu, juste pour satisfaire l’égo de certains maires, présidents de conseil ou d’état ?

Quelle époque, quel moment seraient-ils les meilleurs pour lancer deux à quatre grandes vraies villes en centre du pays ? C’est maintenant qu’il faudrait avoir l’audace d’une vraie relance, non pas pour la galerie ou pour une certaine classe sociale, mais pour la nation. Décongestionner les grandes villes, ouvrir les terres, redonner un sens à la vie, amèneraient une croissance certaine dans un confort de vie depuis des décennies disparue.

Ineptes, imbéciles, idiots qu’ils sont nos députés, nos ministres, nos présidents. Inconscients, sans cœur et abjectes qu’ils sont de mener une telle politique de concentration. D’un côté la grand majorité du pays qui se meure par désertification et de l’autre une parcelle qui se pourrit par l’entassement du nombre, la promiscuité. Alors pourquoi s’étonnent-ils que la violence progresse ? Aux éclats de la lumière de la capitale, inaccessible financièrement aux plus démunis et aux jeunes, ils opposent le désert des provinces. L’appel est donc fort, très fort et inexorable. L’avenir de la capitale et des premières grandes villes de France sera noir, noir de violence, noir de misère. La croissance des grandes villes ne pourra alors que monter en exergue la naissance des squats, « villages de tentes sur périphérique », lits sauvages dans les halls des immeubles. Le système, pour protéger les moins mal nantis, ne pourra que donner des idées à des élus d’utiliser des gaz puants pour faire fuir les malheureux, ne pourra que continuer à enrichir les « designers » qui vendent à prix d’or à la ville de Paris des sièges publics sur lesquels les SDF ne peuvent pas se coucher, ne pourra que continuer à engraisser les hôtels de la honte qui sont le premier RSA de l’état, ne pourra que permettre tout simplement d’exacerber la misère face aux quartiers hyper-protégés des riches qui tournent les yeux vers NOVA YORK. Paris est devenue une POUBELLE. On gare des grues à tour par dizaines sur ses boulevards, on ne ramasse plus les poubelles dans certains quartiers. Dans d’autres la police n’a plus le droit d’y pénétrer, chaque gang y faisant sa justice. Les façades de nombreux quartiers sont délabrées, des rues sont inaccessibles, des immeubles de 6 appartements se découvrent, sans permis de construire ou quelque étude de stabilité qui soit, avec 12 appartements. Les branchements sauvages en gaz et électricité, avec tous les dangers inhérents, sont innombrables.

Que faut- il faire pour que les élus soient moins stupides, ou moins cupides ?

Boutigny, le 11/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

dimanche 15 février 2009

Procès de Bernard Kouchner au "Tribunal des condamnés d’avance".

Nouvelle diffusion du procès en réhabilitation de Bernard Kouchner, qui s’est tenu en décembre au théâtre Dejazet.
Après Chirac (Jacques), Sarkozy (Nicolas) et Henry-Lévy (Bernard), le tribunal des condamnés d’avance poursuit Kouchner (Bernard) qui sera défendu par Jacques Vergès et Christophe Clair.

Lagarde s'en fout Total

Le gouvernement nous le répète depuis le début de la crise : le capitalisme va changer. Finis les licenciements abusifs, terminés les actionnaires omniprésents, réduis les écarts de salaires... Les employés qui font tourner les entreprises seront (enfin) considérées quand l'argent se remettra à couler.
Oui, la crise est en train de moraliser la société. C'est du moins ce que l'on nous promet en ces temps difficiles... Pourtant, quand une entreprise comme Total gagne beaucoup d'argent (13,9 millards d'euros cette année), la direction a décidé de répartir les bénéfices ainsi : 60% pour l'investissement, 38% pour les actionnaires et... 2% pour les salariés !
Invitée sur RTL à commenter ce "partage", Christine Lagarde (ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi) a expliqué qu'elle n'a "pas à porter de jugement" sur la répartition.

samedi 14 février 2009

Les chiffres de la crise.

Un déficit commercial en 2008 de 55,7Mds d’euros à comparer au 54 Mds d’euros distribués dans la même année aux actionnaires du CAC 40.

3 Mds de prêt à PSA qui annonce 11 000 départs de salariés. J.M Folz ex-PDG gagnait plus de 1,3 millions.

3 Mds de prêt à Renault qui annonce 6 000 départs. Carlos Ghosn le PDG gagne plus de 2,6 millions.

13,9 Mds de bénéfices pour Total qui licencie à travers sa filiale Hutchinson 186 Personnes.

360 Mds pour aider les banques. Les salaires des patrons des banques sont à la même échelle. D. Bouton Société Générale : + de 3 millions. B. Prot BNP : + de 4 millions. G. Pauget Crédit Agricole : + de 1,7 millions. A. Miller Dexia : + de 1,7 millions. Pas un seul banquier sous la barre du million. Chute de la distribution des crédits à l’immobilier en 2008 : plus de 17%.

Chômage en 2008 : + 11,4% ou 217 000 demandeurs supplémentaires.

Le PIB a reculé de 1,2% au 4ème trimestre. Il reculera au moins de 1% en 2009.

Des chiffres, des chiffres qui donnent le tournis. Des chiffres qui mettent en exergue notre système économique et surtout les inégalités de traitement en France. Et heureusement que la France est épargnée selon nos dirigeants. Heureusement que, comme lors de la catastrophe de Tchernobyl, le nuage de la crise a évité la France, pays béni, à l’abri de toutes les catastrophes mondiales et ce grâce à nos chers dirigeants. On les remercie et nous leur donnons grâce à ces bienfaiteurs. Merci, mille fois merci. On voit à ces chiffres que la France est bien un pays riche, le pays du miel. Une vraie ruche où les ouvrières s’échinent pour nourrir la reine.

Boutigny, le 013/02/09

mercredi 11 février 2009

Le protectionnisme démarre en France

En cas de crise la réaction « normale » des peuples ou des dirigeants est de prôner d’acheter, consommer national. C’est une démarche naturelle mais qui à moyen terme mets en danger les échanges mondiaux. Le fait d’instaurer un protectionnisme, même déguisé, déclenche automatiquement une réaction similaire chez nos partenaires, donc un blocage économique. C’est pour cette raison que tous les économistes dignes de ce nom ont toujours refusé ces replis. Notre président a à plusieurs reprises tancé les USA de vouloir recourir à ces méthodes et dernièrement à propos des aides à l’industrie de l’automobile américaine. Notre président, à juste titre pour une fois, avait raison de s’insurger contre ces méthodes révolues et illusoires de sortie de crise.

Mais voilà que notre cher donneur de leçons met en application exactement ce qu’il condamnait la veille. Hier il a annoncé le prêt de 7.3Mds à l’automobile française et Renault Truck, mais à condition, que PSA, Renault et Renault Trucks s’engagent à ne pas licencier en 2009 et à ne pas poursuivre les délocalisations. Renault Trucks a refusé ce pacte de Sarkozy le trouvant trop contraignant. L’état va donc prêter 6Mds à PSA et Renault sous conditions protectionnistes. L’Allemagne et l’UE ont aussitôt dénoncé ces méthodes. L’union va même se pencher sur ces contrats afin de bien s’assurer qu’il n’y aura pas tentative de fausser la concurrence en Europe. Il y a donc, une fois de plus, discordance dans le discours de notre donneur de leçons. Il fait comme les curés, faites ce que je dis, pas ce que je fais. Qu’il ait réagi ainsi envers les USA, pourquoi pas, tant ces derniers ont l’art et la manière pour ces entourloupes, mais vis-à-vis de l’Europe c’est la diviser. Et en cela, la division, notre Nikos national est un expert. Langue de bois, mensonges et tromperies.

Mais voilà que à peine 24 heures après ce beau prêt, PSA annonce le départ de 11 000 salariés en Europe. Pas en France, non en Europe. Il est vrai que PSA ne s’est en effet engagé qu’à ne pas fermer d'usines dans l'Hexagone pendant cinq ans. Dans l’hexagone ! Alors le reste de l’Europe…..Nos amis européens apprécieront. Le retour de bâton n’est pas loin et ce ne sera que mérité.

Sarko 1er qui voulait être président à vie de l’Europe ne fait que mettre des rustines, agacer nos partenaires et voyager au soleil. Pour ce qui est de la Guadeloupe, la Martinique et bientôt la Guyane, il laisse le 1ér ministre aller au front. A lui le soleil, à l’autre les douches froides.

Boutigny, le 11/02/09

Le monde selon K………………choquant.

La lecture du livre de Pierre Péan laisse sans voix. Les révélations sont surprenantes, les attaques directes et sévères. A lire ou à entendre les médias et les réponses de Mr Kouchner on aurait été tenté de croire qu’il ne s’agissait une fois de plus que d’histoires de gros sous. On a déjà tant vus au niveau politique des hommes se servir de leur poste pour s’enrichir que un de plus ou de moins n’aurait pas été étonnant.

Mais ce qui m’a le plus surpris ce sont les révélations faites par Pierre Péan, non pas sur les méthodes appliquées par le french doctor pour s’enrichir, mais celles sur le comportement de l’homme lui-même. Il apparaît, selon l’écrivain, que le bon docteur contrairement à la face d’ange qu’il a donné pendant quarante ans n’aurait été en fait qu’un arriviste, se servant de ses missions humanitaires pour se mettre en avant, pour assouvir un besoin impérieux de mégalomanie. Il serait donc un tricheur, un menteur de longue haleine. Pierre Péan frappe fort dés le début de son livre à propos de la demi-finale de la Coupe du monde de rugby 2007 : »La caméra montre les sept remplaçants anglais en haut de survêtement rouge qui vont rejoindre les bancs de touche, quand les premières paroles du God Save The Queen sortent des gorges des joueurs. Tel un automate jaillissant brutalement de sa boite, Bernard Kouchner, comme mû par une urgence absolue, bondit et se met au garde-à-vous, la main droite sur le cœur. Figé, l’air grave, il écoute religieusement l’hymne britannique sous le regard mi-narquois, mi-interloqué des autres convives. La caméra « panote » vers les tribunes, puis, une fois La Marseillaise entonnée, revient sur les deux équipes. Le ministre des Affaires étrangères de la République française laisse sa main retomber et détourne le regard de l’écran où, après quelques images des joueurs, l’objectif fixe en gros plan Nicolas Sarkozy chantant à pleins poumons. Bernard Kouchner se remet à table sans même avoir fredonné quelques mesures de l’hymne national pour mêler sa voix aux accents virils de Chabal et Michalak… ». La dsecription est précise.

Mince alors, notre cher docteur préfère donc l’hymne national anglais à notre Marseillaise ? Cela n’est pas très patriotique ou alors il a été dégouté de voir Sarkozy à la télé ce qui ne l’a pas empêché de devenir son ministre. On peut lire page 14 à propos de la fameuse scène du sac de riz porté à l’épaule : « J’ignorais pourtant qu’il avait répété trois fois la scène ». Monsieur K. aurait donc un goût immodéré pour les scènes médiatiques ? Cela est malsain s’agissant à ce moment là de la misère d’un peuple, mourant de faim.

Péan démontre aussi la grande amitié que notre héros aurait avec Paul Kagame, reconnu par le monde entier comme étant un des génocidaires au Rwanda. Il en aurait été ainsi par ailleurs dans le monde. Mr Kouchner se serait servi de l’humanitaire pour se mettre en avant, pour prôner des interventions militaires dans des conflits civils. Il est vrai que nous l’avons tous entendu se prononcer pour les deux guerres en Irak. Il aurait aussi mis dans sa poche la morale en Birmanie, en empochant une bonne somme pour dédouaner TOTAL des accusations à propos des travailleurs esclaves. Pierre Péan ne l’épargne à aucune page. Du Biafra au Darfour, passant par le Kosovo, la Birmanie, l’écrivain décrit précisément les turpitudes, les mensonges, les m’a-tu-vu du docteur. Il dénonce à chaque page les mises en scène, l’extrême égo de cet homme, comme lors d’une réception donnée par Pinault à Venise ou il refusa, avec sa femme, de prendre « les transports en commun » un vaporetto, préférant le bateau-taxi. Sa complice et épouse Christine Ockrent, appelée femme des ménages, patronne de RFI aurait à plusieurs reprises satisfait l’égo de sa moitié en licenciant plusieurs journalistes déplaisant à ce dernier. En dehors de l’argent, gagné de façon immoral, notre french doctor humaniste ne serait donc qu’un faussaire, âpre aux honneurs et au vedettariat.

Il est vrai que Mr Kouchner n’a essayé de se défendre, face aux attaques de Péan, que sur les propos d’argent gagné grâce à ses différents postes. (A aucun moment Péan ne prétend qu’il s’agirait d’argent illégal.) Mais je n’ai pas entendu une seule fois Mr Kouchner rejeter les accusations sur son comportement, sur ses « mensonges ». Pourquoi ne se défend-t-il pas sur ces attaques ? Elles sont fondées ? Dans tous les cas l’écrivain cite ou des témoins, ou des sources et comme ce n’est pas, et loin là, un jeunot dans ce genre d’écrits au risque d’encourir plusieurs procès, il est à penser que ses affirmations sont fondées.

Certains prétendent que ce livre est nauséabond. Je serai tenté de penser que c’est le comportement de Mr Kouchner qui l’est. Par ailleurs il est nécessaire que ces vérités, dérangeantes certes, soient publiées, ne serait-ce que pour éviter que les puissants ne se croient intouchables. C’est donc un livre salutaire.

Mais Mr Kouchner, je vous le dis, à l’image d’un certain monde, c’est choquant.

mardi 10 février 2009

La mèche se consume

Dans un article du 02/02/09, La Guadeloupe, mèche de la bombe sociale ?, je disais « L’aveu est maladroit mais clair : Il ne faut pas que le reste de la population nationale sache ce que l’état aura cédé. C’est là faire démontre de cynisme, d’inégalité et de poltronnerie. Ce qui ne sera pas fait aujourd’hui, le sera demain à un coût beaucoup plus élevé. Tout fini par se savoir et les cachoteries ne feront qu’exaspérer davantage les français.
La Guadeloupe risque très fortement d’être la mèche qui mettra à feu la bombe sociale. »

Aujourd’hui on peut dire que la mèche se consume. La Guadeloupe entre dans la 4ème semaine de grève générale, La Martinique a déjà entamé son 5ème jour et la Guyane aiguise les couteaux. Le secrétaire d’état qui avait plastronné qu’il resterait le temps nécessaire, qu’il pouvait, grâce aux techniques modernes, régler le problème sur place est rentré en métropole précipitamment, sans même aviser les syndicats. Il a été en fait rappelé illico-presto afin de prendre les nouvelles consignes de Nikos 1er, car la mèche se consume et il va être dur, très dur de tenter d’éteindre cette mèche. Les Guadeloupéens le sentent, le savent, Sarkozy est acculé. Il ne peut pas lâcher des milliards aux banques, lâcher encore aujourd’hui 6.5 Mds à l’automobile et prétendre qu’il n’ ya rien pour le peuple de là-bas, des Antilles, ces iles si proches de OBAMA.

Les iliens sont sûrs de leur fait et dénoncent l’abandon, la pression de certaines familles qui contrôlent tout, le dépouillement de leur salaires par des marges injustifiées, voire scandaleuses.

Le monde publie ce jour quelques extraits du pré rapport sur la filière du pétrole dans les DOMTOM. L’inspecteur n’y va pas par quatre chemins et dénonce des abus, plus qu’abusifs si l’on peut dire ; Sa conclusion ne manque pas de verve : "Cette longue liste d’anomalies, de chiffres non justifiés, de formules peu calées sur la réalité des coûts, me conduit à penser que la crédibilité du dispositif actuel est atteinte." Un système qui, dit-il profite largement à tous, sauf au consommateur.

Il n’ ya pas de doute que les Guadeloupéens, et leurs voisins aussi, liront ces belles lignes. La baisse de 9 centimes sur le carburant ne suffira plus alors. Mr Jégo risque fort, à sa descente d’avion, de retour avec les nouvelles directives, de se retrouver sans solution. Cela aura été un voyage éclair pour rien, sauf à exaspérer la population. La mèche se consume. Après la Guyane qui se prépare au bras de fer, à qui le tour ? La réunion, la Nouvelle Calédonie, la Polynésie ? Le 18 février, jour du rendez-vous pris par le président avec les syndicats de métropole, risque fortement d’être inspiré par les DOMTOM. Sarkozy, qui devait aller chercher la croissance avec les dents, doit se mordre la langue. Une politique erratique, toujours en faveur des nantis, sans véritable projet, ne peut pas se satisfaire de ne mettre que des rustines. A force la chambre à air se déchirera.

Boutigny, le 09/02/09

lundi 9 février 2009

Sarkozy bafoue le peuple et s’assoit sur les journalistes

Notre président est venu ce 5 février en direct sur plusieurs chaînes pour convaincre les français.

Pincé en début d’émission, le super-communicateur n’avait pourtant pas à s’en faire tant le scénario préparé à l’avance était d’une simplicité effarante.

Face à lui il s’était choisi pour interlocuteurs 4 journalistes, on ne peut plus soumis.

Laurence Ferrari, qui à part son sourire, n’avait rien à dire, rien à demander. Il est vrai qu’elle présente le journal de TF1, en remplacement de d’Arvor à la demande, selon les mauvaises langues, du président lui-même. Salariée d’un des plus grands amis du président, Martin Bouygues, elle ne pouvait nullement le provoquer au risque de soulever son courroux. Bridée donc de par sa position, elle ne posa aucune question, en dehors de quelques banalités. Mais professionnellement en avait-elle les moyens ? Elle ne délivra donc que des sourires, et fit la pose comme journaliste femme-objet.

David Pujadas, non pas salarié, mais subordonné de Sarkozy, puisque maintenant c’est ce dernier qui nomme le président de France Télévision, ne pouvait pas l’affronter au risque de retourner au placard. D’ailleurs le président lui rappela dés le début et à plusieurs reprises qu’il devait poser des questions précises. Il lui rappela également qu’il était déjà passé par le placard et qu’il devait en connaître le goût.

Guy Lagache, ah le gentil Guytou, salarié de M6, petite chaîne privée qui monte, qui peut dire merci au président pour avoir supprimé la publicité sur le réseau national, augmentant ainsi de facto ses revenus, a été si gentil avec notre Nikos national : « on a le sentiment qu’il y a deux poids, deux mesures, ce qui n’est pas forcément vrai ». Les français défilent par centaines de milliers, mécontents des cadeaux faits aux banques, en rage que pour eux il n’y ait rien, et l’ami Lagache dit, en direct, au président que ce n’est pas forcément vrai. Hein papa que c’est pas vrai ? Ce sont les autres les menteurs, toi tu le sais, hein papa ? On dirait le langage d’un enfant de 5 ans en adoration face à son père, mais certainement pas un journaliste.

Alain Duhamel, le bon et ancien Alain Duhamel. Lèche botte et gaffeur célèbre, pour ne pas dire autre chose, le bon Duhamel qui pour être agréable au bon président lui demande donc d’entrée ce que fait la présidence Tchèque en ce moment à la tête de l’Europe. Il est gentil aussi ce faux cul. Lui journaliste ne le sait pas et espère que son bon président, qui voulait être président à vie de l’Europe, va le remercier d’avoir posé cette bonne et douce question. Il se fait moucher en évoquant les rumeurs de sources à l'Elysée voulant nuire à Kouchner, relayées par le Nouvel Observateur. Déçu qu’il est notre Duhamel.

En bref une belle prestation du président face à 4 journalistes incapables d’exercer leur métier. Entre une potiche, deux « salariés » soumis et un cireur de pompes à la gaffe facile, le Nikos ne pouvait que jouir, triturer les chiffres, travestir la vérité et bafouer les français. Il était heureux de raconter combien son métier est difficile, combien il aimait les français, expliquer que c’était pour leur bien qu’il engraissait les banques, etc… en Bref une promenade de santé face aux 4 paires de bras cassés. Ah il est beau le journalisme français.

Libre donc de toute opposition, de toute question gênante, Sarkozy a donc pu, sans vergogne, déblatérer sur sa méthode et les vertus de sa politique.

Généreux, il annonce qu’il va injecter les 1.4 Mds d’euros d’intérêts, prélevés sur les banques, dans le social. Mensonge, car il oublié de déduire les intérêts que l’état devra lui-même payer afin d’emprunter sur le marché les sommes prêtées. Cette somme sera donc à diviser par deux.

Pas question d’augmenter le smic puisque les bénéficiaires sont trop nombreux, 17%. Les caisses sont vides pour eux.

Pas un mot sur la Guadeloupe en crise ouverte depuis 18 jours. Pas de questions non plus de la part de nos super-journalistes. A la gentille question de Guy Lagache : 26MDS de relance = combien d’emplois ? pas de réponse, on verra. De toute façon il faudra bien la boire cette crise et jusqu’à la lie et lui n’est pas responsable et le dit haut et fort. La crise est américaine, elle vient de là-bas. Il a une grande qualité notre président et l’a dit aux 15 millions de spectateurs qui l’écoutaient, il n’est pas menteur. Ce n’est pas l’avis de salariés, des salariés de Grandange qui viennent de poser une stèle en mémoire d’un des plus gros mensonges du monarque. Ce n’est pas l’avis des français qui l’écoutent et qui malgré ses promesses voient leur pouvoir d’achat non pas ramené mais déchiré par les dents. Ce n’est pas encore l’avis des français quand il dit maintenir sa confiance à Kouchner alors que celui-ci se débat dans des histoires de conflits d’intérêt sans fin.

C’est sans honte, sans gêne et surtout sans aucune contradiction qu’il annonce qu’il supprimera la taxe professionnelle en 2010 et que le coût de 8MDS d’euros sera compensé par d’autres impôts. Hérésie, mensonge, démagogie et aucun des 4 interlocuteurs ne réagit. La taxe professionnelle pèse entre 26 et 28 Milliards et non pas 8. Il faudra attendre le lendemain que Bercy corrige et modère les propos. La suppression ne sera que partielle, à hauteur de 8 Mds. Certes, en ces temps où on se balance des centaines de milliards à la figure, la différence de 16 à 18 Mds n’est qu’une paille. Là aussi, aucun des cireurs présent ne relève.

Mais qu’elle avancée ! On supprimerait 8Mds d’un côté et on taxerait 8Mds de l’autre. Quelle différence, quel changement ! Il est fort notre président, très fort. Le lendemain les patrons se frottaient les mains, les salariés, eux se posaient des questions. Allait-on alléger les taxes de 8 Mds sur les entreprises et les transférer à la charge des consommateurs ? On ne sait pas. Pas un des 4 fantastiques n’a posé la question. La crise étant donc américaine, il rappelle, Nikos 1er, que c’est lui qui a imposé aux « ricains » le sommet du G20 d’avril, lui seul. Et notre Duhamel national qui n’est pas au fait de tout de l’interroger : Vous serez 20 au G20. Enfin il a compris quelque chose le Alain. Et que donc les idées de Mr Obama ne sont pas bonnes. Il n’est pas question de plafonner les salaires des dirigeants des banques aidées, seuls les traders, les sous-fifres, bien, très bien rémunérés, se verront imposer une législation. On ne touche pas aux patrons.

L’industrie de l’automobile va se voir appliquer des règles très contraignantes quant aux délocalisations. C’est bien, c’est beau, cela réchauffe le cœur des petits français, mais en économie cela s’appelle du protectionnisme. Si’ on l’applique on ne peut pas reprocher aux ricains de le faire. Mais il est vrai que la démagogie est un produit qui se vend bien, surtout en temps de crise. Et en démagogie, Nikos 1ér est roi. Il va, juré, imposer le partage des profits des entreprises. Il veut l’application des 3 tiers. Magnifique ! Mais sur quelle base va-t-il appliquer les 33% revenant aux salariés ? Sur quelle base va-t-il appliquer les 33% revenant à l’investissement ? Nul ne le sait et boule de gomme. La majorité des profits faits par TOTAL par exemple sont faits à l’étranger. La majorité des 10 ou 11Mds de bénéfices de cette entreprise sont étrangers. Sarkozy va-t-il taxer des profits soumis à droit étranger ? Impensable, illégal au regard du droit international. Alors ce sera, peut-être, 33%, non pas de 10Mds pour le cas TOTAL, mais 33% de 2 ou 3 MDS. Et il en sera de même pour toutes les autres sociétés. Les voitures françaises fabriquées à l’étranger ne dégagent pas de bénéfices comptables en France mais à l’étranger, là où elles sont fabriquées. Et c’est donc logiquement, que sur le plan comptable, ces bénéfices soient gérés par les lois de ces pays. Là encore démagogie, mensonge.

Quant au reste des idées du président, suppression de la première tranche des impôts, augmentation des allocations familiales, ce ne sont que des idées. Il l’a dit et répété, que des idées, des suggestions à discuter à partir du 18 février et ces discussions pourront durer plusieurs mois, il l’a dit aussi. Et en attendant on comptera les français au tapis. Des promesses de vent selon la variation de la météo. Pas de questions de nos 4 fantastiques. Tout passe comme une lettre à la poste. La preuve, le lendemain, la majorité de la presse ne parle pas d’idées, de suggestions, mais de promesses, d’engagements. Naïfs, incompétents nos journalistes. En deux jours, on a tout entendu sur la taxe professionnelle. Les uns annoncent la suppression de 26 ou 28 Mds d’euros, les autres de 8Mds seulement. Certains prétendent que les recettes de la taxe s’élèvent à 8Mds, d’autres à 28Mds. Une véritable cacophonie. Après tout pour nos journalistes ce ne sont que des milliards et rien d’autre. Effet d’annonce, à celui qui sortira le premier sa une, sans aucune vérification, sans compréhension. Dans la même facture tous ces milliards font tourner la tête à tous ces nouveaux présentateurs de journaux qui confondent milliards et millions. Sur une des chaînes principales d’information j’ai entendu une belle blonde annoncer, à propos des 1.4Mds que le président avait promis de réinjecter, que « le milliard quatre cent mille euros » serait injecté dans le social. Juste une erreur de presque 400 millions d’euros, une paille. Il faut dire qu’avec tous ces milliards on en perd le nord. Il faut vendre, vite, très vite, sans vérifier, même si c’est de la merde.

Qu’a-t-il dit d’autre notre président, à part que c’était un métier fatigant, que les autres n’ont rien fait, que c’était la faute des américains, qu’il fallait qu’il fasse tout tout seul ? Rien, à part je, je, je. Et « je » continue comme ça. C’était bien la peine qu’il se fasse annoncer à coups de grandes trompettes. Quant aux journalistes, ils feraient bien de retourner à l’école, ou tout simplement à la niche.

St Aubin le 07/02/09

jeudi 5 février 2009

L’exemple vient de là-bas…. Des USA

La crise, la grande, pas celle créée par Sarkozy, vient des Etats Unis, à travers leur système financier ultra libéral. C’est un exemple que le monde entier a suivi, a mis à profit. Il est aujourd’hui facile, aisé pour nos gouvernants de tout coller sur le dos des américains. On s’est même écrié, à grands gestes, à menaces parfois, qu’on allait obliger ces américains à refonder leur capitalisme. C’était là faire aveu d’incapacité, aveu de faiblesse, de vassal, en reconnaissant que « leur capitalisme » était le notre.

Tous les pays ont eu et auront des hommes politiques douteux au sein de leurs gouvernements. Dans certains de ces pays, le nettoyage est fait avec rapidité. En France il est difficile, douloureux de demander à un ministre de quitter son poste dés lors que son intégrité est mise en cause. On en a la preuve ces jours-ci avec l’affaire Kouchner.

Dans la crise qui nous occupe, j’avais dit et redit qu’il me semblait impensable que la France prête des dizaines de milliards aux banquiers sans même prendre un siège au conseil d’administration, sans même les obliger à cesser de se payer par millions en salaires, en bonus, parachutes et autres inventions plus ou moins tordues. Notre président les a juste menacé de les dénoncer au public. La foi, la foi en le diable.

Et cette Amérique que fait-elle donc ? Elle avait déjà lors des plans de soutient pris part dans l’actionnariat. Elle réfléchit même à des nationalisations temporaires.

Obama avait prévenu qu’il serait sans pardon vis-à-vis de ces banquiers abusifs. Ils n’y ont pas cru comme en France. Et pourtant le couperet vient de tomber. Il vient de plafonner à 500 000 dollars (360 000 Euros) annuels le salaire de tous les PDG dont les sociétés ont été renflouées. Wall Street crie au scandale, la rue applaudit. L’exemple vient de là-bas. Obama a reconnu hier aussi avoir »foiré » en nommant deux ministres en délicatesse avec la justice. Il l’a reconnu et les a débarqué aussi sec. L’exemple, là aussi, vient de là-bas.

Qu’attend donc Mr Sarkozy pour prendre exemple, lu qui a tant encensé cette Amérique de Bush ? Serait-ce que la politique du pire, celle de Bush, est la seule qui agrée à notre président ?

Si le président noir continue sur cette lancée, la France n’aura plus à se soucier de la fuite des fortunes ou têtes dirigeantes qui gagnent des millions. La France, qui accepte de maintenir les super banquiers qui naviguent autour du million d’euros, va voir arriver par charters entiers ces PDG américains mis au sevrage. La fuite des fortunes va s’inverser ce qui permettra donc à Sarkozy de supprimer le paquet fiscal crée pour les protéger et donc de faire des économies. Ils sont formidables ces américains avec notre Sarkozy.

Boutigny, le 04/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

Gandrange : stèle aux promesses non tenues de Nicolas Sarkozy

Le 4 février 2008, sur le site d’ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), Nicolas Sarkozy s’était engagé devant quelque 400 sidérurgistes dont l’activité était menacée, à ce que l’Etat investisse dans l’usine. Mercredi dernier, une stèle aux promesses « non tenues », de Nicolas Sarkozy a été érigée par le syndicat CFDT à l’entrée de l’usine ArcelorMittal.

05/02/2009 – 08h00
GANDRANGE (NOVOpress) –

Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d’or la phrase suivante : « Ici reposent les promesses de Nicolas Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange : avec ou sans Mittal, l’Etat investira dans Gandrange ».

« Nous sommes prêts à faire le nécessaire quel que soit le propriétaire (de l’usine), car notre objectif, c’est de garder des usines ouvertes en France parce qu’un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie », avait plastronné le président de la République.

Un an après ces envolées présidentielles, le plan de restructuration prévoit une fermeture d’ici à avril de l’aciérie électrique et d’une installation de laminage, entraînant la suppression de 575 des 1 108 emplois de l’usine. En France, de nombreuses stèles pourraient être érigées en mémoire des nombreux mensonges de Nicolas Sarkozy sur d’autres sujets cruciaux : l’immigration-invasion, le pouvoir d’achat, l’adhésion de la Turquie à l’Europe…

mardi 3 février 2009

L'UMP ou l'art de communiquer...

Coup d'boule. Les porte-paroles de l'UMP sont en forme, et ils le font savoir. Communiqués tonitruants, annonces fracassantes, constatations hallucinantes et raisonnements délirants, tout y est. Revue de presque...

"Toujours plus de justice sociale"

16 janvier 2009. Un communiqué de Dominique Paillé qui fait tilt. "Toujours plus de justice sociale". Révolutionnaire ! Plus fort que communistes, socialistes, et fondation Abbé Pierre réunis, voilà l'UMP. Car, que les choses soient claires, le gouvernement enchaîne les mesures sociales. Toujours et encore plus... Mais derrière un titre tonitruant, se cache un simple souhait : voir les patrons remiser leurs bonus à plus tard. Si cette prière a depuis été exaucée par la foi universelle en notre Saint-Président, ce n'est jamais qu'une goutte d'eau dans une baignoire de dividendes. "Équité et de respect", à la sauce UMP...

"Les bonus des traders encadrés"

28 janvier 2009. Nouvelle victoire pour le social, et c'est Frédéric Lefebvre qui se charge d'annoncer la joyeuse nouvelle : "Les bonus des traders encadrés". Envolés, les milliards de primes printanières. Supprimés, les bonus exorbitants de ces myriades de petits Kerviel... Mais si le titre du communiqué est cinglant et sans ambigüité, le texte laisse sur sa faim, car il fallait en réalité comprendre que "l'UMP se félicite de la prise de position de Laurence PARISOT qui plaide pour un encadrement des bonus des traders". Deux jours plus tard, LeMonde.fr révélait que les banques comptaient bien préserver ces petits à-côtés qui peuvent s'élever jusqu'à 1 milliard d'euros... par banque ! Encadrés... au dessus de la cheminée, peut-être.

"Les Français font confiance au Gouvernement"

28 janvier 2009. Frédéric Lefebvre récidive : "Les Français font confiance au Gouvernement". Argh... Le communiqué n'y va pas par quatre chemins : le plan de relance de l'économie et "l'action rapide et pertinente du Gouvernement commencent à redonner confiance aux ménages et aux entreprises". Preuve irréfutable : La dernière enquête de conjoncture de l'INSEE auprès des ménages qui note un léger sursaut du moral des Français. Allant de records absolus en records absolus depuis un an, l'indice se reprend de trois petits points ce mois-ci. Vive le gouvernement... que 62% des Français trouvent pourtant inefficace face à la crise dans un sondage CSA pour l'Humanité du 2 février 2009.

"Les heures sup marchent, et ce sont les revenus modestes qui en bénéficient !"

29 janvier 2009. Frédéric Lefebvre, encore et toujours. "Les heures sup marchent, et ce sont les revenus modestes qui en bénéficient !"... et pas les traders ? 150 euros par mois, c'est important. Mais le porte-flingue évite d'évoquer les conclusions récentes de l'INSEE qui relève que les entreprises légalisent désormais les heures qu'elles ne déclaraient pas auparavant, ou, comme l'indique l'OFCE dans LeMonde.fr, que ces heures supplémentaires accélèrent la hausse du chômage. Mais ne nous arrêtons pas sur autant de détails sans importance...

La grève générale : succès d'une démocratie réussie

29 janvier 2009, encore, Frédéric Lefebvre, toujours. Au sujet de la grève générale : "un succès pour le service minimum et un échec pour la tentative de récupération par le PS et l'extrême-gauche". La grève générale massive du 29 janvier est en réalité le succès d'une "démocratie réussie" pour l'UMP. Les Français n'ont pas été bloqués et beaucoup "ont pu emmener leurs enfants à l'école". Morale de l'histoire : "Il nous faut continuer de travailler de réforme du pays" (tel quel). Et à 4 millions de manifestants, ce sera un triomphe !?

Talomoni : "à limite du terrorisme"

Au sujet des mutations de préfets et de directeurs de Police pour cause d'incompatibilité d'humeur. Selon Frédéric Lefebvre, si l'affaire Clavier a vu l'éviction du coordinateur de la sécurité en Corse, c'est parce que Jean-Guy Talomoni est "à la limite du terrorisme". Aïe, un élu, conseiller municipal siégeant à l'Assemblée de Corse qui menace un ami du président en compagnie "de terroristes reconnus, des gens qui posent des bombes"... Ce qui explique que Dominique Rossi ait été viré. Les "terroristes reconnus qui posent des bombes", passe encore, mais qu'ils viennent piétiner la pelouse de Christian Clavier, faudrait pas pousser !

Mutation du préfet : c'est la faute à Thibault

Et concernant la placardisation du préfet de la Manche et du directeur de la Police locale, c'est la faute à Thibault (CGT), qui s'est plaint "aux plus hautes autorités de l'Etat des conditions dans lesquelles a été gérée la manifestation de Saint-Lô". Finalement, Sarkozy quand il écoute, quelques fois il entend...

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

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lundi 2 février 2009

Un con Frédéric Lefebvre ?

Des fois il est à se demander si certains hommes politiques sont vraiment des cons ou s’ils le font exprès.

Cette semaine, sur l’émission Ripostes, Mr Lefebvre était le seul à ne pas comprendre que en cas de crise un dirigeant a tendance à licencier plutôt qu’à embaucher. Il était le seul à prétendre que durant la crise la loi sur les heures supplémentaires était une chance pour les français. Le seul à ne pas saisir la mécanique des heures supplémentaires ? Il est d’une évidence si aisée de comprendre qu’un patron préférera payer des heures supplémentaires défiscalisées plutôt que d’embaucher et de payer le nouveau salarié à plein tarif. Un enfant de 12 ans le comprend aisément. Mon filleul, Antoine qui n’a pas encore 8 ans l’a compris d’un trait. Quand je lui ai posé le problème, la réponse a fusé, limpide : faut être fou pour payer plus en embauchant. Mr Lefebvre ne l’a pas compris. Il est con ?

Selon Libération, « L'hyperactif porte-parole de l'UMP a estimé, lors de son point presse hebdomadaire, que la mutation du préfet de la Manche la semaine passée était en partie due à Bernard Thibault. «Bernard Thibault [secrétaire général de la CGT] a eu l'occasion de se plaindre aux plus hautes autorités de l'Etat des conditions dans lesquelles a été gérée la manifestation de Saint-Lô», a expliqué Lefebvre. Pour mémoire, Nicolas Sarkozy avait essuyé des sifflets de manifestants lors de sa visite dans la Manche, le 12 janvier dernier ».

Donc, c’est Thibault qui est responsable du limogeage du Préfet. Enfin voilà que Nikos 1er écoute la base, écoute les syndicats. Enfin, voilà que notre hyper président châtie les méchants vis-à-vis des petits français. Qui a dit que Sarkozy n’écoutait que lui-même ? Pas Lefebvre, je vous l’assure, puisque il le croit. C’est la faute à Thibault. Vous avez le choix ou il est naïf ou il est con le Lefebvre ?

Certes porte parole de l’UMP, donc de l’Elysée, comme godillot, il est en devoir de colporter les désirs de son maître. Mais godillot, est-ce synonyme de con ? J’avoue que je me pose des questions ?

La France face à la crise...

Le gouvernement ne croit plus à la croissance en 2009.
Le Premier ministre, François Fillon devait redonner de l’élan à l’économie en annonçant aujourd’hui à Lyon les 1000 projets retenus dans le plan de relance. Mais lui et Christine Lagarde ont surtout préparé le terrain pour annoncer un recul de la croissance en 2009. Une première depuis 1993.

Nouvelle hausse du chômage en France.
Le nombre d’inscrits à l’ANPE a encore progressé de 45.000 personnes en décembre. Ce mauvais chiffre marque la huitième hausse consécutive de l’année 2008, après celles de mai (+0,3%), juin (+0,2%), juillet (+0,1%), août (+2,2%), septembre (+0,4%) octobre (+2,4%), et novembre (+3,2%).

Pour le huitième mois consécutif, le chômage est en augmentation en France. Environ 45.000 demandeurs d’emplois sont ainsi venus grossir les rangs des inscrits à l’ANPE au mois de décembre

Donc le président de la République interviendra dans une émission radio-télévisée intitulée "Face à la crise" jeudi soir en direct sur plusieurs chaines. Une semaine après la mobilisation contre sa politique économique et sociale, il viendra répondre aux inquiétudes exprimées dans la rue.

B.Alt

dimanche 1 février 2009

La Guadeloupe, mèche de la bombe sociale ?

Le secrétaire d’état à l’outre-mer s’installe en Guadeloupe « le temps voulu » pour trouver une issue à la grève générale qui paralyse l’ile depuis le 20 janvier. "Je n'ai pas de calendrier de retour, je suis installé ici et, grâce aux moyens modernes de technologie, je peux gérer l'Outremer comme je le ferais de la rue Oudinot", où siège le secrétariat d'Etat, indique le sous-ministre.

Que diable, la crise est grave, elle inquiète le pouvoir.

"Liyannaj kont pwofitasyon" (LKP), qui regroupe quasiment tous les syndicats ainsi que des partis politiques et associations, a accusé les pouvoirs publics, collectivités et patronat local "de jouer le pourrissement".

Le LKP affiche 146 revendications, dont "la baisse des prix de tous les produits de première nécessité et des impôts et taxes", la baisse "immédiate" de 50 centimes du prix des carburants, une augmentation salariale de 200 euros et le gel des loyers.

"Les problèmes de pouvoir d'achat sont communs à toute la France", explique Patrice Ganot de la Confédération des Travailleurs Unis, membre du collectif LKP, "mais la situation en Guadeloupe est très particulière, du fait de son éloignement, d'un taux de chômage plus élevé qu'en métropole, du coût exorbitant des produits de consommation courante, beaucoup plus chers qu'en France, etc. D'ailleurs les fonctionnaires français en poste en Guadeloupe bénéficient d'une prime pour compenser ce coût de la vie, tandis que les travailleurs guadeloupéens doivent se débrouiller avec des salaires très bas". Cette remarque est réelle et malheureusement commune à tous les domaines et territoires d’outre-mer.

Lorsque le cours du baril a baissé, les guadeloupéens se sont énervés de ne pas voir cette baisse suffisamment répercutée à la pompe. Les pouvoirs publics ont alors décidé, au mois de décembre, de financer eux-mêmes la baisse du prix des carburants, sans que la raffinerie locale ne voie ses marges diminuer. Dénonçant une "astuce financée par les deniers publics", plusieurs syndicats se sont regroupés pour dénoncer le prix des carburants, mais aussi le prix de toutes les matières premières et plus généralement le coût de la vie en Guadeloupe.
L’état est resté sourd, le peuple est donc sorti dans la rue et là c’est tout le territoire qui est bloqué. En dehors du coup porté à l’économie, notamment le tourisme, principale source de revenu, cette grève générale étale au vu et au su du pays entier que la crise est générale et qu’elle frappe largement au loin, sous le soleil. Les autres territoires français étant presque tous dans le même état économique doivent suivre de près, très près le résultat de cette épreuve de force. Yves Jégou le sait parfaitement et doit craindre plus que tout que la contagion ne touche tous les autres territoires.
Ne pas assez satisfaire les revendications c’est assurément provoquer un conflit dur, voir des émeutes. A trop céder c’est donner des idées aux autres et au titre de l’égalité nationale, être obligé de généraliser les mêmes accords, de satisfaire toutes les autres revendications qui naîtront, à juste titre et pour les mêmes raisons, partout sur le territoire national.
L’Etat sera-t-il tenté par des négociations secrètes ? L’état va-t-il céder secrètement pour éviter que le reste de la France n’obtienne la même chose ? Je crois que c’est la mission du secrétaire d’état, qui déclarait à sa première conférence de presse : "il s'exprimerait peu" et que son programme de travail "ne serait pas rendu public pour éviter la pression que pourrait exercer l'œil des caméras". L’aveu est maladroit mais clair : Il ne faut pas que le reste de la population nationale sache ce que l’état aura cédé.
C’est là faire démontre de cynisme, d’inégalité et de poltronnerie. Ce qui ne sera pas fait aujourd’hui, le sera demain à un coût beaucoup plus élevé. Tout fini par se savoir et les cachoteries ne feront qu’exaspérer davantage les français.

La Guadeloupe risque très fortement d’être la mèche qui mettra à feu la bombe sociale.

St Aubin , le 02/01/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

Ils veulent lui piquer son jouet ces mécréants

Il ne suffisait pas d’un Barak Obama pour lui ravir la vedette, un étranger celui-là, non, il faut aussi que ces français mal léchés s’y mettent.

La Guadeloupe qui, en grève générale, parvient à se faire entendre en métropole alors que lui, Nikos 1ér pensait avoir muselé les journaux nationaux.

Le peuple qui se rue par centaines de milliers dans la rue pour contester sa belle politique. Les chercheurs qui veulent chercher alors que lui a déjà tout trouvé. Lui qui avait inventé une si belle formule sur les grèves non visibles découvre que ces mécréants le contredisent. Oui, ils osent.
Rendez vous compte, lors d’un déplacement à St Lô, petite ville de 20 000 âmes, il se fait huer, siffler, lui l’empereur de toute l’Europe, huer par 3 000 manifestants ! Crénom de dieu, il est temps de sévir. Responsable locale de la police et préfet mutés. Voilà cela leur apprendra à laisser des gueux siffler le grand président.
Il les avait pourtant prévenu déjà en vidant le chef des services de sécurité de la Corse qui n’avait pas su empêcher les manifestants d’envahir la pelouse de son ami Clavier. Et ils recommencent, ces incompétents.
A Paris, à la mutualité, il les a bien empêché de s’approcher, même la mémé riveraine n’a pas pu rentrer chez elle. Le Canard du 28 janvier rapporte que cette dame s’est vu refuser ce droit parce qu’elle n’avait pas de carte UMP. Faut être UMP pour rentrer chez soi avec Sarko 1er.

Voilà cette Ségolène Royal qui s’épanche dans un nouveau livre et qui bave sur lui. " Non, rien, il était là, les bras ballants, à m’offrir des chocolats, à essayer de me faire parler de ma séparation d’avec François Hollande, à dauber sur des journalistes, à exhiber sa montre et à me dire qu’il était là mais qu’il aurait pu être ailleurs "à faire du fric". Pas méchant mais pas d’allure. En fait, il est bien plus fade qu’on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante mais c’est vraiment un m’as-tu-vu. Fade, c’est le mot que j’emploierais.
Un petit gamin heureux d’être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cowboy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon. Bingo!" Elle n’est vraiment pas sortable cette Ségolène, tout raconter au peuple sur leur entrevue. Non, elle ne sait pas se tenir.

Voilà aussi la Aubry qui se permet de sortir un contre plan de relance, de déposer une motion de censure ! Mais qui est-elle pour se permettre ce genre de choses ? C’est lui et lui seul, Nikos 1er qui a le bon plan, qui a le savoir. Ce sont tous des ringards, des has-been, des jaloux oui, qui veulent lui prendre sa place. La preuve les manifestants demandent sa démission. Ils voulaient le départ de Dati ? Il leur donne . Ils voulaient un remaniement ? Il a fait tourner ses ministres. Ils veulent la peau de Kouchner qui s’enrichit grâce à son poste ? Il la leur donnera. D’autres mouvements de ministres ? Il leur donnera satisfaction. Mais pas question de quitter son trône, non, pas question de leur prêter son jouet.
Ce pouvoir, oui ce pouvoir de casser du préfet, du commissaire, ce pouvoir d’enfermer les français, d’obliger les médias à l’encenser, ce pouvoir de faire des millions de kilomètres en avion, de parader sur tous les écrans du monde, ce pouvoir de refaire, réécrire l’histoire, oui ce pouvoir lui appartient et il ne le prêtera pas. Non ils ne lui piqueront pas son jouet ces mécréants.

Boutigny, le 01/02/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/