jeudi 27 novembre 2008

"Le Canard enchainé" vole dans les plumes de ses détracteurs

LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.08 | 17h58 • Mis à jour le 27.11.08 | 20h09

Le Canard enchaîné n'est pas prêt à se laisser marcher sur les palmes. Michel Gaillard, le directeur de la publication du journal satirique, a répondu dans un long article en "une" et en page intérieure, mercredi 26 novembre, à Karl Laske et Laurent Valdiguié, les auteurs du livre Le Vrai Canard, paru le 26 novembre (Ed. Stock), mais dont L'Express a publié les bonnes feuilles une semaine auparavant. Il estime que les deux journalistes ne cherchent pas à "dévoiler la face cachée de notre hebdomadaire, seulement à lui nuire, à le salir". "Le Canard (...) en a vu d'autres. Mais jamais d'aussi mauvaise facture et vulgaire inspiration", ajoute-t-il.

Dans leur ouvrage, Karl Laske et Laurent Valdiguié, par ailleurs journalistes à Libération et à Paris-Match, dévoilent les coulisses de l'hebdomadaire satirique. Ils racontent notamment comment certains dialogues du "Journal de Carla B.", publié chaque semaine en "une" du Canard, sont, selon eux, soufflés directement par Pierre Charon, un conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. "Sérieusement qui peut croire que Le Canard a confié une de ses chroniques les plus suivies à un collaborateur de Sarkozy ?", s'interroge Michel Gaillard, qui précise que "Le journal de Carla B." est rédigé par un journaliste du titre, Frédéric Pagès.

Karl Laske et Laurent Valdiguié affirment également que le ministre de l'immigration et de l'identité nationale serait une source de premier ordre pour l'hebdomadaire. Brice Hortefeux "est l'un des ministres qui a été le plus étrillé dans nos colonnes" pour sa "chasse aux immigrés et aux sans-papiers", répond Michel Gaillard. "En fin de compte, cette belle affaire fera le plus grand plaisir à notre nouvel ami Sarko et à ses affidés. Au premier rang desquels 'son frère' Arnaud Lagardère", estime le directeur de la publication, rappelant que celui-ci est "à la fois l'employeur de Valdiguié et le propriétaire des éditions Stock".

"Nous ne cherchons pas à nuire au Canard enchaîné, ni à le salir", ont répondu aussiôt les auteurs du Vrai Canard, tout en annonçant qu'ils allaient rendre publique "une partie des documents sur lesquels s'appuie" leur enquête sur le blog www.lecanardapoil.fr. "Loin des fantasmes d'un grand complot politico-industriel", ils ajoutent que le livre a pour origine un "collectif de journalistes" baptisé "Victor Noir", déjà auteur d'une "enquête approfondie sur Nicolas Sarkozy", Nicolas Sarkozy ou le Destin de Brutus (éd. Denoël).

Ils estiment que Michel Gaillard n'a apporté "aucun éclaircissement sur plusieurs questions" soulevées dans le livre, dont "le faux rapport sur l'embuscade en Afghanistan", la "situation sociale du journal" ou "le financement de l'association du journaliste Alain Guédé, organisateur d'une cérémonie associant Nicolas Sarkozy en mai dernier".

"L'indépendance du Canard enchaîné est atteinte, alors qu'on l'attend pour tenir tête au pouvoir en place", juge Karl Laske dans un entretien à 20 Minutes et au site Fluctuat. La position du Canard "est aussi constante que connue : être assez près du pouvoir pour savoir, mais en rester assez éloigné pour être libre d'en parler", rétorque Michel Gaillard.

LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.08 | 17h58 • Mis à jour le 27.11.08 | 20h09

mercredi 26 novembre 2008

Christine Boutin a mis un cierge au Vatican

Ancien consulteur du conseil pontifical pour la famille au Vatican,Christine Boutin annonce qu'elle veut "mettre à l'abri" les SDF duBois de Vincennes. Elle a dû passer par le Vatican ce week end pour
déposer un cierge et prier bien fort afin que nos gouvernants l'écoutent.

Son plan de logement à 1 euro par jour ne fonctionne pas. Les sénateurs lui ont refusé la modification de la loi SRU. Le gouvernement a voté, sous la pression du Président, le droit opposable au logement, mais ne lui donne pas les moyens. Elle parle, elle parle Boutin, mais personne ne l'écoute. Elle prêche la Christine, mais dans le désert. Nos dirigeants n'ont que faire de ces SDF qui nous indisposent, qui puent trainent dans Paris et banlieues. Ils s'y sont habitués. Il y a déjà des millions de mal logés, alors ce ne sont pas quelques milliers de SDF qui vont les perturber. Et encore moins les 200 habitants du Bois de Vincennes. Depuis 2006, date à laquelle elle a rallié Sarkozy pas encore Président, elle devrait le savoir que notre président ne court pas dans le Vincennes, mais à Central Park. Elle devrait savoir qu'il ne regarde que du côté bling-bling, qu'il ne vénère que les riches. Elle devrait savoir, depuis le 17 mai 2007, date à laquelle elle fut intronisée ministre du logement et de la ville comme faire valoir, que Mr Sarkozy est le champion de la parade, des promesses, des revirements, des mensonges, du paraître. Elle devrait savoir que cet homme n'a pas de coeur, pas de sentiments, que sa foi est hyper volatile, changeante, contradictoire.

Pauvre Christine, sa foi est si grande qu'elle n'ose pas démissionner. Elle y croit, elle est sûre que notre Nico va changer et c'est pour ça qu'elle reste. C'est une brave notre Christine et foi de croyante, elle les aura tous ces méchants, ces mécréants, oui les aura le jour du jugement dernier.

Allez, encore un cierge.
José FERREIRA
http://ferreirajdf.blogspot.com/

mardi 25 novembre 2008

"Le Figaro" s'excuse pour avoir effacé la bague de Rachida Dati

Intitulé "A nos lecteurs" et signé par le directeur des rédactions, Etienne Mougeotte, le message est publié, mardi 25 novembre, dans les pages "Médias" du Figaro. Le quotidien y présente ses excuses pour avoir modifié, sur sa "une" du 19 novembre, une photo de la ministre de la justice, Rachida Dati. "Le Figaro a publié mercredi dernier en première page une photo de Rachida Dati. Sur la photo originale, la ministre portait une bague qui a été effacée sur le cliché définitif", indique le texte.

"Ceci est une erreur dont nous nous excusons auprès de nos lecteurs", écrit M. Mougeotte. "Dorénavant une règle simple sera observée au Figaro : aucune modification ne pourra être apportée à une photo d'actualité, à l'exclusion du cadrage et à la condition que cela ne modifie en rien l'esprit de la photo, ajoute-t-il. C'est en appliquant cette règle, simple et impérative, que nous éviterons le renouvellement de ce type d'erreur."

D'après le site Internet de L'Express, qui avait révélé l'affaire, la bague "disparue" était signée Chaumet, d'une valeur de 15 600 euros. La direction du Figaro avait expliqué que la bague risquait de brouiller l'information, le sujet étant la fronde des magistrats contre les réformes de la ministre.

samedi 15 novembre 2008

Un succès vaudou pour la poupée de Nicolas Sarkozy

Alors que son sort n'est toujours pas fixé, la poupée vaudou de Nicolas Sarkozy se porte bien. Les ventes ne cessent pas et l'éditeur est même tombé en rupture de stock.

Du côté des libraires depuis l'annonce du procès c'est le bonheur, les coffrets des poupées vaudou ont été mis bien en évidence et on se les arrache. Bon pas encore de quoi faire fortune mais quand même. On se souvient aussi que le jour du procès ils étaient en tête des ventes chez Amazon.

Un libraire de Toulon déclare : « Au départ, nous n'en avions que quelques exemplaires, placés dans un coin au rayon humour ». La magie du procès et de la médiatisation opérant le produit s'est vu offrir une place de choix chez ce libraire qui affirme : « C'est sûr, ce procès a fait du bien à la maison d'édition ».

Ségolène Royal qui trouve ce coffret plutôt amusant n'aura pas fait grimper les ventes de sa poupée qui sont bien inférieures à celles de la poupée de Nicolas Sarkozy.