mardi 16 septembre 2008

Le pas en arrière de Ségolène Royal

L’ancienne prétendante à l’Élysée fait savoir que sa candidature au poste de Premier secrétaire du PS n’est pas un “préalable” à la constitution d’une majorité.

Aveu de faiblesse ou recul calculé ? Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d’avenir, a fait savoir que Ségolène Royal n’irait pas forcément jusqu’au bout de sa tentative de conquête du PS entamée au début de l’année. La candidature de l’ancienne prétendante à l’Elysée au poste de Premier secrétaire ne serait en effet pas un“préalable” à la constitution d’une majorité au PS. Et Mignard de rappeler, dans un bel exercice d’équilibrisme, les propos tenus par Ségolène Royal lors d’une réunion publique le 16 mai : “Si les militants partagent les orientations que nous proposerons, j’assumerai les responsabilités qui en découlent”. La présidente de la région Poitou-Charentes attendrait donc le vote des militants sur les motions le 6 novembre – une sorte de “premier tour”, selon le président de Désirs d’avenir – avant de décider de se porter ou non candidate à la succession de François Hollande. Une décision qui peut se comprendre de diverses façons : crainte d’un score trop faible pour pouvoir peser ensuite réellement au sein du parti, ou volonté de se mettre volontairement en retrait, en attendant la suite des événements d’ici 2012… Quoi qu’il en soit, Jean-Pierre Mignard a également précisé que Ségolène Royal travaillait toujours à la constitution d’un pôle l’associant à Pierre Moscovici, à la “Ligne claire” (Collomb-Guérini) ainsi qu’au pôle écologiste du PS.

Aucun commentaire: