jeudi 4 septembre 2008

La Rochelle : Avis de tempête au PS

La succession de François Hollande à la tête du Parti socialiste peine toujours à se dessiner après une université d'été à La Rochelle dominée par les rivalités entre prétendants.

Selon Jean-Christophe Cambadélis, quatre pôles commencent à émerger. Il y a la "gauche du parti" rassemblée autour de Benoît Hamon, les partisans de Ségolène Royal, ceux de Bertrand Delanoë et un "pôle du renouveau qui n'a pas encore de chef", a estimé le député parisien, en allusion au rapprochement opéré samedi entre Martine Aubry, les partisans de Laurent Fabius, une partie des proches de Dominique Strauss-Kahn et Arnaud Montebourg.

Pierre Moscovici, candidat lui aussi au poste de premier secrétaire, entend préserver le PS d'une guerre des présidentiables qui pourrait voir s'opposer Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, mais également Martine Aubry.

Lors de son dernier discours de clôture de l'université d'été, François Hollande a mis en garde les "éléphants" contre la menace "d'ingouvernabilité" du parti si les "égos" l'emportaient sur le fond."On ne peut prétendre diriger le pays si on ne se gouverne pas nous-mêmes", a-t-il prévenu au terme de onze années "mouvementées" à la tête du PS.

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