dimanche 18 mai 2008

Grève dans l'Education Nationale, Sarkozy lance sa loi sur l'accueil des enfants

La quasi-totalité des fédérations et syndicats de l'Education, y compris l'enseignement privé sous contrat, et les parents d'élèves FCPE appelaient à manifester contre les 22.900 suppressions de postes dans la fonction publique, dont 11.200 dans l'Education (8.830 dans le public) prévues en 2008, alors que 35.000 sont déjà annoncées pour 2009.

Les manifestations ont réuni en France entre 200.000 et 300.000 manifestants selon la FSU. Ils étaient 7.000 à 30.000 à Marseille, 12.000 à 30.000 à Nantes, 7.000 à 15.000 à Grenoble. A Paris, ils étaient 18.000 selon la police, entre 50.000 et 60.000 selon la FSU, dont des milliers de lycéens.

Jeudi, Xavier Darcos a mis à nouveau en place le service minimum d'accueil (SMA) dans 2.837 communes (sur 22.500 ayant une école), dispositif consistant à rémunérer des agents municipaux pour garder les enfants les jours de grève, grâce aux retenues sur salaires des grévistes.

Devant la mobilisation des enseignants, Nicolas Sarkozy a annoncé un projet de loi "avant l'été" sur l'accueil des enfants: "J'ai demandé au gouvernement de déposer avant l'été un projet de loi qui instituera un droit à l'accueil des enfants inscrits dans nos écoles", a-t-il dit dans une déclaration. "Le projet que je demande au gouvernement prévoira qu'en cas de grève, les professeurs grévistes se feront connaître 48 heures à l'avance", a précisé Nicolas Sarkozy, assurant que "la charge financière (de cet accueil) sera assurée par l'Etat".

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