mardi 27 mai 2008

La guerre des chefs a commencé au PS

Delanoé contre Ségolène Royale, le combat ne fait que commencer pour l’investiture de secrétaire national au Parti socialiste.

On pensait que le PS pourrait profiter des errements du gouvernement pour se repositionner dans un clivage de réelle opposition il n’en est rien. Le célèbre parti de gauche se morfond dans une « guéguerre » politico médiatique où les premières piques ont été lancées. Et la moindre des choses c’est de constater que Ségolène Royale se montre plutot offensive après s’être longtemps fait balader pendant les présidentielles l’an dernier.
La guerre des chefs a commencé au PS

La présidente du Poitou-Charente a déjà annoncé son intention de reprendre le flambeau de Francois Hollande en poste de secrétaire nationale du PS, alors que Bertrand Delanoé reste encore évasif a ce sujet. Pire le maire de Paris se voit décortiquer chacune de ses phrases. Alors qu’il annonçait qu’il ne savait pas encore s’il devait briguer le poste. Ségolène Royale reprend de volée en déclarant « il ne veut pas le pouvoir ça tombe bien, moi si ».

Pourtant, coté militants ou sympathisants le doute est de rigueur et c’est pas un récent sondage du parisien/aujourd’hui en France qui déclare que 32% des Français pensent que Ségolène Royal ferait une bonne présidente de la République (58% pensent le contraire). Bertrand Delanoë ne semble guère plus convaincant, avec seulement 34% de Français voyant en lui un bon locataire pour l'Elysée (contre 47% persuadés du contraire).
La guerre des chefs a commencé au PS

Si l'on s'en tient au poste de premier secrétaire du PS, Bertrand Delanoë est plus convaincant que Ségolène Royal (59% contre 52%). Voilà de quoi faire réfléchir aux deux secrétaires potentiels. Pendant ce temps dans un haut building de New York Dominique Strauss Kahn se voit voler la vedette. Dur pour le président du FMI de se montrer sur la scène nationale alors qu’il est « coincé » aux États-Unis.

Pendant ce temps, dur de voir le PS en vraie opposition au gouvernement quand on voit autant de tension. Et pourtant, avec tous les égarements du gouvernement Fillon qui est lui-même en implosion, la France en aurait bien besoin.

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