lundi 19 janvier 2009

Obama a la baraka !

Le 44ème président des Etats Unis a de la chance.

Il a de la chance non pas d’avoir été élu contre McCain ou Hillary Clinton, non, car cela il le doit en grand partie à son parcours et ou à sa propre personne.
Il a de la chance d’arriver à ce moment là, à un moment bien précis.

L’Amérique est fatiguée de son président sortant, fatiguée des ses décisions et de sa gestion. Les uns le jugent inconséquent, les autres incapable. Quand un candidat arrive à la suite d’un autre que l’on commence à exécrer, alors on est le bienvenu. On est celui qui ne peut pas faire pire, donc qui fera forcément mieux.

Il a de la chance aussi car il arrive au moment ou le monde subit une crise financière, une crise sociale jamais vues depuis 1929. Les USA sont au plus bas, l’Europe a attrapé une pneumonie et le monde entier se meurt. Quoi de plus évident, une fois que ces crises auront touché le bas, que les sociétés se reprendront, que les économies renoueront avec la croissance. Il est évident que le système, après avoir laminé des grandes fortunes, jeté des millions de gens à la rue, n’en déplaise à certains, se régulera, se mettra dans un nouvel ordre de marche. L’homme est ainsi fait, il regarde toujours devant et quelques soient les moyens, il repartira de l’avant. Le retour de la croissance sera sans doute lent mais il sera présent. La pauvreté, après avoir atteint de nouveaux sommets, reculera à nouveau, lentement peut-être, mais reculera.

Il a encore de la chance car la fumeuse guerre d’Irak s’oriente déjà vers une fin plus visible. Il lui sera donc plus aisé de se retirer de ce bourbier.

Il a encore de la chance puisque son prédécesseur, aura, sinon nettoyé, du moins identifié les structures financières pourries, aura déjà fait voter un budget de plus de 700 milliards de dollars pour être injectés dans l’économie. Mr Obama pourra donc gagner du temps et réclamer davantage d’argent en déclarant que les sommes débloquées sont insuffisantes. Il pourra aussi, si la reprise se fait attendre, dire que les finances, le social, le pays en général, étaient dans une situation pire que ce qu’il pensait. Qu’on lui avait caché des choses. Que la pente sera plus pénible à monter. Qu’il faudra bien au moins trois ans pour voir les effets de sa politique. Il sera alors à la veille d’une nouvelle élection, qu’il gagnera haut la main, fort des progrès qu’il aura fait. En partant de zéro on ne peut que marquer des points.

Oui il a la baraka Mr OBAMA

Boutigny le 19/01/09
José ferreira
http://ferreirajdf.blogspot.com/

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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